Je croyais que le prix Arte y Pico n'était décerné qu'aux femmes... Ça pas l'air que chez les Carolinades on pense de même puisque c'est de là que m'échoit si gentiment le prix. Je suis, en effet, picoté à mon tour.
Je vais mettre le trophée (un ange pas de top) bien en vue sur la bibliothèque à côté du prix du meilleur rendement qu'on m'a promis avant de partir en vacances!
Je vais mettre le trophée (un ange pas de top) bien en vue sur la bibliothèque à côté du prix du meilleur rendement qu'on m'a promis avant de partir en vacances!
Bien sympa cette chaîne de blogues qui vise à semer un peu de reconnaissance de par le vaste monde. Mais cela créé aussi son petit tribut d'obligations que je m'empresse à remplir illico, vu que je ne suis quand même un casseux de veuillées. Allons-y dans l'ordre :
* Le prix Arte y Pico nous vient d’Uruguay, créé par Eseya, une artisane qui fabrique des poupées de lainage.
* Merci à la trotteuse Karo d'avoir pensé à moi avec de si bons mots. Son univers se résume d'entrée de jeu à cette image d'un fauteuil vert planté en plein chant qu'elle vous assigne dans le style : envoueille, assis-toi qu'on s'parle? Karo écoute, vous écoute avant de parler. Ça, c'est rare. Reste que son écheveau de mots à elle est immense. Ces temps-ci, elle se tient avec les Lyons à qui elle enfile ses Tricots sacrés.
Je te « vautrai » cela en quelque part, Karo Legault! (Elle est habituée avec mon humidité, je veux dire mon humour!)
* Now, sortez les baguettes et les trompadours : À mon tour de remettre le prix Arte y Pico, tel que le stipule le « concours », à :
(version en anglais ici)
de Yoani Sanchez, la blogueuse la plus dans le vent à La Havane.
Yo m' llama jackyboy, Montréal, Québec. Mais on a beau être dans le vent, prendre la parole, aller plus loin que son nombril, plus loin que tous les ombrés qui ne tiennent pas trop aux surprises de la voix personnelle, cela demande énergie et courage.
Je connais peu Yoani Sanchez dans ses « localités » particulières, mais il me semble que son blogue fait partie de tout ce mouvement actuel de la révolution de la parole indépendante (suis-je éberlué?), cherchant à diminuer les écarts entre nos idéaux de liberté et la liberté réelle, incarnée dans nos pays, dans nos bouts de quartiers ou dans nos rangs respectifs.
Il faut voir ce temps qui a, à mon sens, peu à voir avec le romantisme entendu comme expression de soi à tout prix, humeurs sans fond, bobos et rebelles. Quelque chose de plus grand nous porte, nous dépasse. Et c'est à travers la parole humaine quotidienne, diverse, le slam, les photos des gens de quartier, les billets qui se tiennent debout dans les journaux et les blogues, les dialogues, la leçon bien ciselée du professeur qui sait la fragilité des humains et leur développement à long terme, c'est le geste du député qui s'enfuit du parle-ment avec son siège pour aller siéger avec le peuple, ce sont les manifestations empreintes d'urgence comme celles déclenchées présentement dans le milieu des arts par les coupures de l'impertinente Verner, une espèce de béni-oui-oui qui, elle le claironnera, « livre la marchandise », conservatrice de varices avaricieuses... Mais je m'éloigne. Ou plutôt, je me rapproche de ce que je souhaiterais dire à Yoani qui tire son prénom de la période yaya yagouri spoutnik de Cuba.
Je suis tordu de pleurs en espagnol, mais je vais quand même écrire à Mme Sanchez.Je connais peu Yoani Sanchez dans ses « localités » particulières, mais il me semble que son blogue fait partie de tout ce mouvement actuel de la révolution de la parole indépendante (suis-je éberlué?), cherchant à diminuer les écarts entre nos idéaux de liberté et la liberté réelle, incarnée dans nos pays, dans nos bouts de quartiers ou dans nos rangs respectifs.
Il faut voir ce temps qui a, à mon sens, peu à voir avec le romantisme entendu comme expression de soi à tout prix, humeurs sans fond, bobos et rebelles. Quelque chose de plus grand nous porte, nous dépasse. Et c'est à travers la parole humaine quotidienne, diverse, le slam, les photos des gens de quartier, les billets qui se tiennent debout dans les journaux et les blogues, les dialogues, la leçon bien ciselée du professeur qui sait la fragilité des humains et leur développement à long terme, c'est le geste du député qui s'enfuit du parle-ment avec son siège pour aller siéger avec le peuple, ce sont les manifestations empreintes d'urgence comme celles déclenchées présentement dans le milieu des arts par les coupures de l'impertinente Verner, une espèce de béni-oui-oui qui, elle le claironnera, « livre la marchandise », conservatrice de varices avaricieuses... Mais je m'éloigne. Ou plutôt, je me rapproche de ce que je souhaiterais dire à Yoani qui tire son prénom de la période yaya yagouri spoutnik de Cuba.
J' tenga un blog que s' llama Tren de Noche (poesía, jazz, slam).
J' decidieron volverle a poner este precio. Aunque conozca poco su blog, reconozco
d' golpe el deseo de transformar el diario (...) Mis saludos fraternales.
d' golpe el deseo de transformar el diario (...) Mis saludos fraternales.
*
Quand vous êtes à votre tour « picoté », voici les règles à respecter:-1/ Vous devez choisir le blogue que vous estimez mériter ce prix pour sa créativité, conception, matériel intéressant et contribution à la communauté de bloggeurs, quelle que soit la langue,.
-2/ Chaque prix doit contenir le lien vers le blogue de son auteur pour être visité par tous,.
-3/ Chaque lauréat doit montrer son prix et remettre le nom et le lien vers le blogue qui lui a donné,.
-4/ Le lauréat doit montrer le lien de l'Art y Pico sur son blogue,.
-5/ Et afficher les règles.
CQFF
Photos, sauf Arte, : Generation y
3 commentaires:
Bonjour
Merci de votre visite. I love your blog.
Vous voulez apprendre l'espagnol?
Kisses de l'Uruguay
sí sí sí señorita...
una urgencia!
perso : jacquesdesmarais@videotron.ca
Le prix Arte Y pico qu'aux femmes ? oui oui, je l'ai remis au Yin de ton Yang ;)
Bises in-temp'or'elles
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