à moi
entre ses mains
ouvertes au ciel
elle s'avance et franchit
le pont fragile
de la folie
elle sait parler aux chiens
frileux qui la suivent
ils flairent de loin
sa douce forme humaine
sans bien savoir où elle les mène
elle rêve en chemin
dans la clarté vive
d'un premier matin
jamais elle ne court
elle marche lentement
vers un retour
qui n'aura pas lieu (...) »
sur le blogue de Lafrenière&poésie
juste après le show
inusité
de Nina au courage fou
Du braille sur la peau
Surtout, ne pas brailler
du temps présent
passé
ensemble
cette fille m'aimante
Récit autobiographique qui expose
ou plutôt crève les blessures de l'enfance
qui ont mué dans les mots
après un silence de légitime défense
indignation agitée par en dedans
à la suite d'un accident d'automobile
causé par un homme en boisson...
Entre autres cordes de jargon d'argot
Nina frappe juste lorsqu'elle évoque
ce que le manque d'éthique clinique
lui a fait dans son corps et dans son cœur
« Vous parliez de moi comme si je n’étais pas là – tout le temps - tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps -. Pendant des mois, jusqu’à ce que je finisse par avoir huit ans. Il ne faut pas ignorer l’enfant que l’on soigne, parler d’elle comme si elle était ailleurs. Comme si je n’étais que le drap, que la sonde, que le long tube. C’est méchant, je trouve, pour… des grands. »
Un one woman show exigeant qui va sans doute faire franchir des pas de géants à l'artiste Nina louVe se préparant à défendre sa peau et son braille sur les scènes d'Europe, dont une place à Avignon en juillet 2009. Nina est bien entourée. J'ai moi-même été le témoin de coulisse d'une séance de travail entre Nina et l'écrivain belge Ben Arès, qu'on a vu par ailleurs en direct sur la scène du Patro Vys via le WEB.
Comme s'il fallait faire émerger la commotion du passé, pas simple du tout, pour mieux accéder à l'ici maintenant, « au même siècle, en même temps », et mordre dans la vie absolument .
Plusieurs musiciens et artistes «faisaient de la joie » sur la scène autour de Nina alors qu'on remarquait la présence dans l'assistance de gens du milieu comme madame Hélène Loiselle.
Récit autobiographique qui expose
ou plutôt crève les blessures de l'enfance
qui ont mué dans les mots
après un silence de légitime défense
indignation agitée par en dedans
à la suite d'un accident d'automobile
causé par un homme en boisson...
Entre autres cordes de jargon d'argot
Nina frappe juste lorsqu'elle évoque
ce que le manque d'éthique clinique
lui a fait dans son corps et dans son cœur
« Vous parliez de moi comme si je n’étais pas là – tout le temps - tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps -. Pendant des mois, jusqu’à ce que je finisse par avoir huit ans. Il ne faut pas ignorer l’enfant que l’on soigne, parler d’elle comme si elle était ailleurs. Comme si je n’étais que le drap, que la sonde, que le long tube. C’est méchant, je trouve, pour… des grands. »
Un one woman show exigeant qui va sans doute faire franchir des pas de géants à l'artiste Nina louVe se préparant à défendre sa peau et son braille sur les scènes d'Europe, dont une place à Avignon en juillet 2009. Nina est bien entourée. J'ai moi-même été le témoin de coulisse d'une séance de travail entre Nina et l'écrivain belge Ben Arès, qu'on a vu par ailleurs en direct sur la scène du Patro Vys via le WEB.
Comme s'il fallait faire émerger la commotion du passé, pas simple du tout, pour mieux accéder à l'ici maintenant, « au même siècle, en même temps », et mordre dans la vie absolument .
Plusieurs musiciens et artistes «faisaient de la joie » sur la scène autour de Nina alors qu'on remarquait la présence dans l'assistance de gens du milieu comme madame Hélène Loiselle.
Revu Carolinade en personne encore nimbée des ailleurs où elle était passagère avec ses si beaux yeux de l'ïle Perrot, de Ste-Geneviève
elle m'a pris un exemplaire des Cannibales
la tricoteuse de bouchées de poésie
Mais câline ! j'étais un peu mal :
les deux copies qui étaient dans mon sac
se sont collées dos à dos
j'sais pas pourquoi
comme des poèmes siamois...
J'ai fini par esquinter un bout de peau de la jaquette
un petit rond, merde!
j'avais le goût d'y dessiner une fleur
j'suis pas bon, mais j'aurais dû
j'ai écrit tout petit à la place :
« Ah! C'est ça la vie! »
Quasiment du Desjardins
L'art des rencontres
dirait Jimmy;
à la table où j'ai atterri au Patro Vys
le tannant d'en face demande à la fille à côté de lui :
« Connais-tu ça, toi, le poète Jacques Desmarais? »
« Connais-tu ça, toi, le poète Jacques Desmarais? »
P'tit maudit! J'me lève la tête...
C'tu Gauthier, l'ancien député du Bloc?
Ben non! C'est l'voisin de Nina,
la doublure de Michel X. Côté!
L'art des rencontres
dirait Jimmy...
J'ai pas de misère à croire
que j'ai affaire à un sacripant
Et ça m'impressionne
plus que je ne le laisserai paraître
Car les auteurs - pas tous, pas tout le temps -
mais les auteurs véritables
ils m'impressionnent
surtout s'ils ont osé commettre
« Elle tient le vide
ouvertes au ciel
elle s'avance et franchit
le pont fragile
de la folie
elle sait parler aux chiens
frileux qui la suivent
ils flairent de loin
sa douce forme humaine
sans bien savoir où elle les mène
elle rêve en chemin
dans la clarté vive
d'un premier matin
jamais elle ne court
elle marche lentement
vers un retour
qui n'aura pas lieu (...) »
- Michel X. Côté, Paroles Indiennes, 2007
sur le blogue de Lafrenière&poésie
5 commentaires:
bon ben j'ai manqué le bateau. décidément j'avais vraiment pas compris que nina faisait un show.
ciboire.
je vais me faire hara-kiri et je reviens plus tard...
St-Toc, je viens tout juste de lire ton billet Jack, 7 ans plus tard ;-) Merci touchée pas coulée. LeRoy, laisse faire l'hara-kiri, tu t'es racheté milles fois avec tout ton soutien technique dont celui ô combien précieux de m'avoir hébergé puis envoyé l'audio Du Braille sur la Peau. gratitude tout plein à vous deux.
Trop tard. Leroy est mort :)
bon LeRoy est mort,ô-k. mais on entend quand même ton rire dans la caverne, celle qui fabrique des slams, de la zik et des sourires. Bin aimé notre jam du 2-01-2017. c't'ait, cool dear Christian. à plouss, on fera check in en février pour le concert de handpan de Pierre-Olivier Bolduc, iccitt à casa oka :-) ciao
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