« arrive, arrive
ce temps où les fils
parleront de leur père
avec les mots légendaires »
- Pierre Perrault, Ballades du temps précieux,1963
« Pour contrer les arguties et les entourloupettes du Prince, il n'y aura qu'une arme : la naïveté. Elle consiste à dire : après tes belles paroles, que me reste-t-il dans la main ? A quoi servent tes engins de destruction ? Tes hausses d'impôts ? Tes discours sur le chômage ? Tes remèdes à la crise ? Qui profite des tes milliards ? Qui paye les intérêts et à qui ? Es-tu responsable de l'économie du pays ? Si oui, pourquoi est-elle dans un si piteux état ? Si non, pourquoi prétends-tu gouverner ? N'as-tu de pouvoir que sur la parole ? Il semble bien que oui, si j'en juge par le peu qui me reste dans la main, quand tu m'as tout enlevé ou presque. Prince, toi et ta grande gueule, ne me cachez pas le soleil. J'y verrai plus clair et je me boucherai les oreilles »
- Gilles Hénault, Graffiti et proses diverses, 1941
« Je suis de ceux qui acceptent
La lumière et la nuit de nos pauvres années
Je suis de ceux qui lisent
L'ombre de nos mains sur nos actions futures
Je suis de ceux qui parlent
La bouche pleine d'une amer certitude
Je suis de ceux qui voient
Les sortilèges de la terre dans le regard des femmes »
- Gilles Hénault, Voici venir le temps, 1951.
« Nous étions fous aussi
mais fous de nos amours
fous de notre liberté
et pour ne pas crier
nous écrivions sur nos murs
des lettres voyantes en capitales éclairées »
- Roland Giguère, «J'imagine », Possibles,Vol.1, no,1, automne 1976
« On sème
des espoirs de toutes couleurs
sur nos nuits blanches
et le cœur s’apaise »
- Roland Giguère, août 2004 (?)
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Toile : Engloutis No 38, Rafael Sottolichio +++
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1 commentaire:
christie, je suis allé au secondaire avec le frère de sottolichio... camilio si je me souviens bien. lui aussi était très doué.
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