08 décembre 2008

Solidaire!





Nous avons un député!!!!!!!!!!!!!!!!
(rédigé du Medley le 8/12/08, alors que Félix chante Le tour de l'île).

Photo : jd.

Compte rendu du Devoir.

5 commentaires:

Le gentleman boxeur a dit...

Des petites victoires comme celle-ci nourissent l'espoir de la gauche. Elles nous protègent du cynisme et du désespoir qui, en mon sens, sont les ennemis jurés de la pensée politique.

Un gros félicitation à Amir Khadir et à tous les millitants qui ont travaillé dur durant cette campagne.
Ceci n'est qu'un début et je suis convaincu que nous pourrons assister, dans les prochaines années, à la naissance d'une nouvelle gauche au Québec.

Solidarité,

Le gentleman boxeur

Jack a dit...

Je partage la même conviction et les intellectuels sont invités à la table! Merci de ta visite, cher gb.

Anonyme a dit...

Si on aime la poésie, doit-on forcément aimer le parti solidarité ?
Je pense que je vais arrêter de visiter ton blog, il y a trop de politique. Moi c'est la poésie que j'aime, et ce n'est pas la même chose...
Claude Paris

Jack a dit...

« Si on aime la poésie, doit-on forcément aimer le parti solidarité ? »

Non, pas forcément, bien sûr. La poésie est de l'ordre du faire, pensaient les Grecs, et par conséquent, elle déborde considérablement le poème ou la mondanité - ce que nous faisons actuellement - autour de la poésie.

Par contre, un Gaston Miron, par exemple, affirmait de mémoire ceci:le poème n'est pas encore né ici, signifiant par là, je pense, la vive conscience qu'il avait d'une parole possible et libre assumée collectivement, avec un amour sans condition de notre devenir soi ensemble. C'est placer la barre haute sur le plan spirituel. Trop haute? Est-ce que pour aimer les écrits de Gaston il faut être forcément indépendantiste ou croyant? Non, pas forcément. Mais en revanche, ce grand poète n'existerait pas sans la vague de fond et l'humanité qui le harnachaient.

Idem pour Neruda.

Pour ma part, très humblement, je suis un exilé, un traître, je viens de philo, j'en parle très peu ici. Je suis de plus un maniaque de la musique qui me fait rêver, mais j'en parle trop peu...

Lorsque j'écris des poèmes, sans doute pourrait-on y lire en filigrane tout ce que je suis, mais ma voix chemin faisant est libre et c'est d'abord ce qui n'existe pas encore qui m'intéresse.

Voyageurs parmi les voyageurs, seuls, mais solidaires, nous sommes...

La poésie, en autant que j'y participe des fois, du fin fond de l'écho des troubadours, est bien ce seul lieu où je me sens libre.

J'aimerais tellement y parler mieux d'amour.

Se « sentir » libre sur son île n'est cependant pas mon parti pris.

Mais là, aussi, c'était historique, cette élection, pour la gauche québécoise. Je tenais à en parler un peu dans ces wagons. Trop?

Merci de ton commentaire, Claude, et de tes visites. Le meilleur reste à venir sur Train de Nuit. En tk, c'est mon ambition. Tu seras toujours le bienvenu. Un lecteur est si précieux.

Jacques

Jack a dit...

Par les Grecs, j'entends surtout ici Aristote. « Chante, déesse, la colère? », écrivait Homère. Est-ce un ordre ou une prière? (Aristote, Poétique, Le livre de poche classique, 1990.)