21 janvier 2009

Fix


Elle est partie, elle est revenue

Elle repartira,

la Nina...

faire sa Belle Gigue

une médaille de St-Hubert au cou

Elle appelle parfois le soir

avec son châle sur les épaules

Elle veut avoir de belles images
pour dormir,

la Nina.




Alors, peau chère de poésie... On s'exécute!
Au hasard de la nécessité de l'inédit, même si cela ne se peut pas.

Elle s'en foudroie, la Nina.

Allô? Tu es là? Désolé, je me suis enfargé dans le fil du troudephone. Tu veux vraiment que je te lise de quoi? (...) Attends, j'suis dans la cuisine, là....

Bon. J'suis revenu. J't'improvise. J'ignore ce que je vais te lire... D'accord?

Mais je t'avertis, je vais tricher. Je vais lire autrement...

Béthanie, 7 juin 1997

Cahier de babiche et de coupures. Aussi bien dire tout de go aux grandes oreilles de la psychanalyse que c'est le plus tard possible, avec des yeux enivrés de fatigue et un corps qui veut jouer du blues, oui, c'est à la dernière, dernière minute, après tout ce travail éreintant, ces trente-trois voyages de terre à la brouette, avec ce soleil lent et vieilli, avec toutes ces punitions sur le dos, c'est avec le poids de la pauvreté que j'arrive à l'écriture.


(...)


Photo : jd, oct. 2008.

2 commentaires:

Nina louVe a dit...

tu me fais pleurer de bonheur, c'est pourquoi c'est toi que j'appellais hier pour me lire des poèmes.

j'avais passé la journée à déliter les miens. te l'ai pas dit , ce n'était pas le sujet à aborder pour rameuter la joie.

grands vrais merci Jack, pour ça, de ta bouche à mes oreilles posées sur l'oreiller, ouais...merci pour tes Carnets Pelés cuvée, 1997.

Jack a dit...

=^..^=

*