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Bonjour,
En furetant sur internet... deux découvertes.
La première: le beau témoignage que tu me faisais dans VOIR d'octobre 2007. J'en ai été ému. Je suis heureux d'avoir des anciens étudiants ayant pris goût à la poésie... qui ont les yeux du cœur tournés vers la beauté: André Marquis, toi et d'autres, un Jodoin (j'oublie le prénom) qui a fabriqué lui-même deux petits livres qu'il appelle "premier" et "second" "Petit livre de rien du tout". C'est riant, original et pas prétentieux du tout. (Un exemple: "Le soleil s'est levé/Je suis parti sur un/ Canard au chant de/Plume./Boème, que c'est/ÉPATANT!") Puis d'autres qui ne publient pas: Louise Hébert, Sylvain Bélec... Merci encore du plaisir que tu m'as fait. La reconnaissance est une fleur rare qui ne pousse que dans de grandes âmes.
Deuxième découverte; tu as lancé un recueil de poésie.
J'ai hâte de te lire. Tes poèmes s'échelonnent sur trente ans... J'ai fait une démarche semblable à la tienne en publiant, "... mais amour" en 1992, des poèmes de 1970 à 1992. Puis de 1992 à 1999 dans "Noces dans les sentiers". J'en ai un autre qui attend sur le bureau d'un éditeur (1999-2009). J'ai aussi écrit un essai sur le Québec et sa poésie, "Sur la Place publique" (1995), dont les racines viennent de mes cours de poésie et de roman. Avant, en 1989, était paru "La France à la québécoise" (avec André Bergeron, prof au Cégep), un guide touristique.
Si tu passes par Granby, viens me voir.
Amitiés,
Émile
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« Dans les bouches closes de ton coeur, j'entrerai nu, car tu as les mains pleines des fleuves où je m'abreuve.
J'étais là avec toi,
la tête pleine de racines et les pieds
impatients, car le pays enfin rôdait autour! »
2 commentaires:
Oh ! Comme c'est beau !
Patient artisan qui a fréquenté le meilleur de la poésie d'ici et d'ailleurs pour la faire connaître à ses étudiants, camarade de Miron avec qui il partage la même démarche sur les routes et les sentiers qui mèment à la poésie, c'est-à-dire à la liberté, c'est-à-dire aussi au pays de toutes les partances, Émile ne peut que laisser échapper de ses mots des braises de beauté - parfois de l'indignation.
Merci Héléna, d'être passé.
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