18 avril 2009

By the light of stars...




Si! J'ai loupé la soirée de hockey chez Mély (Canadien) & Mathieu (Bruins). Beau couple! J'ai écouté la fin de la cinglante défaite dans mon char sur la route du retour. Personne n'a fait jouer Le but des Loco Locass.

Because j'avais de très bons billets à la Tohu pour voir By the light of stars that are no longer..., une création de la compagnie australienne C!rca, avec comme interprètes Chesea McGuffin, Darcy Grant, Jesse Scott, Emma Serjeant et Lewis West, sous la direction de Yaron Lifschitz.

On ne dira jamais assez comment ces cinq-là sont gracieux, athlétiques et surprenants! Fascinants!

J'ai trouvé cette trace explicite du spectacle sur Ton Tuyau...




Comme une veilleuse qu'on voit de loin sur la route, la nuit, une vague impression de valse country, I came so far for Beauty, de Leonard, nous atteint paisiblement à un moment donné dans la trame sonore de ce show qui n'a jusque-là rien à voir avec les vallons tranquilles du bonheur sucré, arrangé avec le gars des vues. Disons plutôt que C!rca se pitch de partout!

Outre ce bijou de Cohen, la chorégraphie inclut aussi une version très lente et si belle de Hallelujah... La lenteur est d'ailleurs sans doute l'élément le plus spectaculaire de cette troupe d'anges entremêlés, parfois cornus, parfois à talon aiguille, pirouettant, break dansant sur la tête, venue de loin.

J'ignore qui peut bien être la chanteuse sur l'extrait qu'ils ont choisi. Mais en attendant, et puisqu'on parle de bons diables, on pourrait référer à Robert Bob avec sa version un brin délinquante, qui tangue et tongue, qui aurait même été enregistrée à Montréal en 1988...

Voilà! On a toujours des surprises dans la vie. Voir. Devoir. Et puis, encore Cohen.




I came so far for beauty
I left so much behind
My patience and my family
My masterpiece unsigned
I thought I'd be rewarded
For such a lonely choice
And surely she would answer
To such a very hopeless voice
I practiced all my sainthood
I gave to one and all
But the rumours of my virtue
They moved her not at all
I changed my style to silver
I changed my clothed to black
And where I would surrender
Now I would attack
I stormed the old casino
For the money and the flesh
And I myself decided
What was rotten and what was fresh
And men to do my bidding
And broken bones to teach
The value of my pardon
The shadow of my reach
But no, I could not touch her
With such a heavy hand
Her star beyond my order
Her nakedness unmanned
I came so far for beauty
I left so much behind
My patience and my family
My masterpiece unsigned





2 commentaires:

Blue a dit...

Très beau cette chorégraphie, impressionnant!
Merci.

Jack a dit...

Très beau, en effet, à la fois danse, cirque et théâtre; sous les étoiles complices,la nuit, des corps tombent, grimpent, se cognent, s'embrasent, des cœurs hésitent, d'autres s'aventurent... Le rêve dans toutes ses postures à ciel ouvert.

Merci à vous, Hélène.