06 avril 2009

Ça roule en night train!






Reprise pour priser le temps



Ce blogue file allègrement comme un jeune vers ses trois ans faits d'existence. Je vois les chiffres s'accumuler au compteur et me dis parfois que je me rendrai à 1 000 commentaires. Puis après? Je changerai de roues.

«Rien ne disparait. Tout se transforme.»

Mais je n'en suis pas là. La naïve dépendance continue. Il y a quand même des bouts qui me font voyager. J'espère juste que c'est la réciprocité...

Ceci est une reprise à peine retouchée.

Récapitulons depuis le début.

Ne capitulons pas!

La petite et grande crique de ce bloque s'esquisse à brûle-pourpoint dans une formule qui se
jackre :

«Entrelacer jazz, slam et poésie dans le ciel montréalais».

Bon.

Parfois, on batifole dans les hautes herbes des verbes
coulés en bocks
qui roulent dessous,
qui spinent
dans le désir des jours de paroles meilleures,
car il y a des pointillés dans nos arcs,
ni ciel, ni ville, ni jazz, ni poésie
il n'y a que la vie étendue dehors
sur la corde raide de la pensée

Ça bûche, ça rentre, ça sort...
«Parlez-moé pu d'la jeunesse d'aujourd'hui!»

Mais d'autres fois,
c'est l'amour fou
qui bat des ailes
sur son allée de quilles
entre le trottoir et les vers limes
et le ciel ouvert en est témoin,
c'est un gros phare de navire
qui prend à parti...

Partir pour la gloire
avec ces boutons à quatre trous
qui dérivent pile ou face
sur une coulisse de trombone,
un balai de batterie,
une anche de sax...

Il y a soudain dans les airs de cette ville
un pur cadeau royal pour le migrant que je suis

Je souhaiterais que l'on garde le secret
de ce qui va suivre...

3 commentaires:

gaétan a dit...

Un autre 3 ans alors.
Beaucoup abandonne avant.

Christian Roy, aka Leroy a dit...

ouaip! merde j'ai manqué mon 3e anniversaire! oh well... longue vie au train qui fume dans la fiction!

et le roman? il est où que je le brûle à même l'héroïne qui coule entre Marie et Mai?

le mien est parti chez quelques éditeurs bien choisis, et si un jour il est achetable dans un JC près de chez vous, tu pourras voir la gang de fuckés à qui je le dédis. je te laisse deviner :)

es-tu passé chez nina récemment? je viens d'y uploader Du braille sur la peau, version plus légère (53 Mo au lieu de 600 Mo...)

Jack a dit...

C'est juste en marie mai, l'anniversaire. Mais je regardais ça : reste plus ou moins 300 messages avant d'atteindre le cap des 1 000. C'est pas un objectif, mais 1 000, c't'un beau chiffre pour se retirer sur d'autres terres. Ça m'amuse et surtout m'instruit toujours autant, le blogue. Pour un message cuisiné, publié, il y a 100 idées multipliées par un paquet de recherches & vérifications. Quelques échanges au surplus. C'est toujours agréable. Une cinquantaine de visites par jour. Je trouve ça tripant. Et je demeure libre, sans a priori, sans souci de faire plaisir à celui-ci ou celle-là. Je tombe sur du nouveau tout le temps et c'est là ma petite part de création. Mais peut-être que je radote aussi pis que je ne le sais pas?. Puis, nous ne sommes point éternels. J'aspire à renouveler mes hauts parleurs. Roman? Je ne me vois pas trop là-dedans mais j'ai des kik des fois. Je souhaite te lire dans le vrai monde des livres.