13 avril 2009

Le printemps d'Elkahna






Elkahna Talbi ou Queen-Ka, la Reine du slam à Montréal, est sur toutes les scènes ce printemps. Les projets déboulent alors que l'an dernier, à pareille date, l'inquiétude la tenaillait. Je suis très heureux pour cette artiste polyvalente (écriture, slam, jeu théatral...) que j'aime beaucoup.

Je l'ai vue fin mars à la Tohu dans un surprenant, mais sans prétention « work in progess » intitulé Slam en / CORPS, en compagnie de son complice, le danseur, chorégraphe et compositeur Ismaël Mouaraki.













J'ai apprécié voir le slam s'aventurer au-delà de sa formule typique. Nous sommes après tout dans les arts où mille fils se rejoignent pour recomposer notre regard, pour allonger nos ailes.


En ce moment même, Elkahna fait partie de la distribution de Maldoror-paysage, à L'Espace Libre, rue Fullum, un collage
« façon DJ » à partir des Chants de Maldoror, textes mythiques écrits fin 19e par le comte de Lautréamont, un jeune de bric- à- brac du nom de Isidore Ducasse (1846-1870) et qui inspirèrent, plus tard, à gros bouillons l'aventure surréaliste.

Dans cette pièce, c'est particulièrement le chant de la révolte qui semble être au cœur des préoccupations d'Olivier Kemei, le metteur en scène.

Cette pièce marque également le retour sur scène de Jean-François «papa» Nadeau, un acteur que j'aime « sans examen », pour reprendre ses mots fraternels, croisé naguère au slam lui aussi.
Italique
Maldoror-paysage
Production Trois Tristes Tigres
Du 9 au 25 avril 09
Du mardi au samedi à 20h
Les samedis 18 et 25 avril à 15h et à 20h
Jeudi lève-tôt le 16 avril à 19h, suivi d'une discussion


« Maldoror, être surhumain, lutte contre le Créateur et la Beauté en commettant des crimes. Dans un monde surréel et inquiétant, des actions extrêmes se déroulent : les objets et les animaux parlent, les métamorphoses se multiplient, un adolescent est entraîné par Maldoror, un livre se fait et se défait. À partir des Chants de Maldoror de Lautréamont, le spectacle propose une fresque de la cruauté, mais aussi de l'imaginaire salvateur. On y retrouve une passion de l'absolu, une lutte contre l'autorité, une recherche du bien, ou plutôt du « mieux », une tentative d'embrasser l'homme dans sa totalité.»

TEXTE Lautréamont
MISE EN SCÈNE Olivier Kemeid

AVEC Mathieu Gosselin, Pierre Limoges, Jean-François Nadeau, Vincent-Guillaume Otis, Elkahna Talbi

Photos : jd

4 commentaires:

Nina louVe a dit...

jack, mets cette belle être Humaine en contact avec le slamophone, in france.


friendly kissiz

Anonyme a dit...

MERCI!!! pour ces beaux mots :)))
xxxxx

Queen KA ou Elkahna

Anonyme a dit...

je trouve que le choix de Queen Ka est le bon Bravo pour tout le monde ,artiste et meteur en scene

Jack a dit...

Anonyme «timide» inconnu pas de ticket monté dans le Train, autrement, pas le droit de citation... C'est la politique des voyagements.