13 août 2009

Avignon, Place des Carmes, Jacky girl...























En Avignon, nous créchions à bon marché (22 euros) dans une chambre d'étudiant au Collège La Salle, sis 1, Place Pasteur. Dans les environs, et c'est hallucinant, on compte pas moins de 15 théâtres, des petits de poche mais aussi des célèbres comme le Théâtre des Carmes, foyer d'origine du Off au Festival d'Avignon, plus en retrait de nos jours, m'a-t-il semblé.


Place des Carmes j'avais repéré un petit bistro ayant quelques postes internet. J'ai beaucoup aimé fréquenter ce quartier populaire très vivant où l'on mangeait bien aux restos-terrasses à l'ombre des platanes géants .

Tôt un matin, je suis tombé sur un bazar. Un vrai salmigondis où les bonnes gens « bargainent»

Parmi un arbre de Noël en plastique, des espadrilles, des livres, bien sûr, et des piles d'anciens numéros de Paris MatcH, j'ai compris que Jacky avait un jour retrouvé La France...




JustifierNon, le monsieur n'est pas en train de montrer sa quéquette aux autres! Cliquez pour voir!
(Photos jd)

3 commentaires:

Le Seuil a dit...

Jacky O, j'ai une carte-photo d'elle en compagnie de sa fille Caroline, une photo promo qui avait été glissée justement dans un Paris-Match. Elles sont entrain de manger des spaghettis (dans le même plat). Je ne sais pas où a été prise cette photo mais on pourrait bien penser que c'est dans le Sud de la France, ou en quelque part en Grèce. Jacky a les cheveux tout mouillés, aucun maquillage, le contraire de ce qu'on était habitués de voir d'elle. C'est Beno Graziani, un photographe du célèbre magazine qui l'a prise. Ce regard qu'elle a, comme si elle regardait dans le vide. Comme absente. Les spaghettis avaient pourtant l'air si délicieux...

Au-dessus de la photo, j'ai retranscris une phrase d'Emir Kusturica à propos de son film LA VIE EST UN MIRACLE:

« La passion vient en effet servir de pansement devant les horreurs, elle permet de vivre dans un univers parallèle gommant les atrocités du quotidien. »

Merci pour le beau détour, Avignon est certes un endroit idéal pour les amoureux du théâtre.

Jack a dit...

J'imagine que la photo de Jacky est postérieure à l'assassinat de son mari de Président? Ce qui expliquerait en partie l'air hagard et aussi ce qui vous a induit à joindre la citation de Kustirica.

Quoi qu'il en soit, cet énoncé m'a fait penser à une critique possible de Maslow, ce psychologue qui a cherché à comprendre pourquoi parmi les personnes exposées aux mêmes conditions extrêmes, les camps nazis par exemple, certaines réussissent à survivre alors que d'autres périssent.

Sa théorie de la hiérarchie des besoins a été largement utilisée en gestion, pas tellement dans un sens libérateur ou pour créer une plus forte culture.

Je crois que la question de la passion (i.e du devenir soi « allumé », et donc du dépassement) aurait pu expliquer plus rigoureusement le fait que malgré de très grandes souffrances et des manques quasi vitaux, certaines personnes demeurent habitées par quelque chose qui les dépasse. Cela les sauve bien plus que l'assurance de la richesse matérielle ou la notoriété sociale. Enfin , c'est ce que je crois.

La passion n'est sans doute pas très loin des émotions entendues le plus souvent sous un mode négatif. Renverser cette conception pour faire émerger le côté lumineux des émotions renverrait peut-être aussi au «Courage de créer» cher à M. Lalonde.

Blue a dit...

La passion est souvent mal perçue et n'a pas bonne presse, on l'assimile souvent à la folie, elle est pourtant génératrice et créative, lumineuse oui!