29 août 2009

Les cannibales en France




Michel Garneau a dit
à propos des Poèmes cannibales qu'ils « ne peuvent pas avoir été écrits ailleurs qu'au Québec et par le dénommé Jacques (...) ».

Comme dirait le notaire dans Incendies : C'est sûr, c'est sûr, c'est SÛR! que cette remarque me fait plaisir parce que cela me rapproche de ce que j'aime le plus dans la pratique artistique québécoise : l'authenticité, la voix personnelle.

Ceci étant dit, tout québécois qu'ils puissent être dans leur âme écrivaillante, les Poèmes cannibales n'existeraient pas dans leur forme publique actuelle n'eût été du coup de pouce déterminant de la France, plus précisément des éditions de la Brochure.

Depuis la publication en octobre 2008, suivie d'une nouvelle édition en mars 2009, le recueil trouve son chemin de petit train. J'aime ça. Il se passe quelque chose de sensiblement nouveau, en effet, lorsque, par exemple, je participe à des lectures publiques et que des gens viennent me voir pour acheter le bouquin. Bien sûr, nous sommes à l'échelle artisanale, mais cela me touche énormément.

En France, au mois de juillet de cette année, j'ai eu le privilège de participer avec mon éditeur au festival Résistances de Foix.




Les Éditions de la Brochure étaient parmi les exposants du Centre culturel et donnaient à voir son catalogue.

J'ai eu alors le bonheur de fraterniser avec l'auteur Max Biro et sa compagne Monique.

À une autre occasion, j'ai tripé encore une fois bien fort lorsque, de retour de Montauban, nous sommes arrêtés à Agen, impasse Pechabout, pour rendre une visite d'affaire à l'imprimeur qui a matériellement « sorti » les cannibales.


En coulisse des Cannibales : Jean-Paul, l'éditeur, en compagnie de l'imprimeur et de son employé.

L'éditeur aussi bien que l'imprimeur sont des « associatifs », des espèces de coopérants qui vont très bien avec l'esprit « d'entre-prises» du Québécois que je suis. Une belle équipe.


(Photos jd. La photo en haut de l'écran : Foix et les Pyrénées vues du haut du fameux Château de Foix).




1 commentaire:

Onassis a dit...

Beau clin d'oeil à Wajdi !