24 octobre 2009
Quignard : questions de libération et d'élargissement
Tenté par un mot de Merle, mais étant déjà un fan de l'écriture de Pascal Quignard, j'ai pris à la COOP de l'UQAM La barque silencieuse (Seuil, 2009).
En sautillant d'une page à l'autre, j'ai trouvé ce passage qui me renvoie au Lecteur commenté dans ces pages récemment (Cf. Carnets pelés # 29) :
«Écrire des romans ôte des fers. Les romans imaginent une autre vie. Ces images et ces voyages entraînent peu à peu des situations qui, dans la vie de celui qui lit, comme dans la vie de celui qui écrit, émancipent des habitudes de la vie.
(...) À quoi sert d'écrire ? À ne pas vivre mort.
(...) La lecture est ce qui élargit. »
pp. 97-98
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