19 décembre 2009

Le pavillon du détour

Suivant mes moyens de petites réserves de chinoiseries autochtones,
c'est l'orchestre d'ensemble
que je perçois esquissé chez l'autre
par lueurs vibratoires successives
et quelques traces de poussière
dans les solos migratoires...

c'est ce qui m'interpelle au plus quotidien du creux des après-midis qui nous usent

c'est la poésie qui m'intéresse
même en politique

c'est-à-dire la certitude sans vérité
que nous déplaçons des montagnes
chaque fois que nous prenons soin du cœur des humains
et de la maison commune,
de l'homme qui frissonne.

2 commentaires:

JDM a dit...

Un beau texte, mon Jacques.

Jack a dit...

Regarde... I am very honoured. Tks!