Si un jour le Dieu d’amour se décide à exister pour la peine, il va blasphémer d'aplomb la première semaine, c’est certain, il va cracher par terre des œufs durs, vociférer des paquets doubles d’orages à tout casser avec dans la gueue des caisses de sauterelles de plaies de tous bords tous côtés, il ne croira plus à rien dans la poussière du matin, il va décliqueter le monde et ses tables, et son soi-disant jardin de roses, il va hurler chaos entre ses mains comme un essieu assoiffé dans le désert fixe, il va prier l'oiseau fugitif, le Dieu brûlé vif par les continents, les océans, les milliards de chaudières de larmes abandonnées aux quatre vents, si jamais il venait, le Dieu d’amour, là où je l’attends depuis toujours.
Janv. 2008 - Mars 2010.
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