Que l'on me tire des barreaux de chaise, des jurons par la tête, j'ai toujours préféré les films de mafioseux aux films policiers. Avec Le Prophète vu hier soir au Quartier Latin, même si nous sommes dans une autre époque d'acteurs et que le monde a tourné, j'ai été servi, ravi, j'ai le sentiment d'en avoir autant appris qu'avec jadis Le Parrain.
Dans les deux cas, des œuvres de fiction nous ouvrent grand ouvertes les portes closes du réel. On se fait sacrer dehors! Ce n'est pas de la tantouze pantoute!
Le couple Tahar Rahim (magnifique) et Niels Arestrup (du grand art) mérite la pluie d'étoiles qui revole sur ce «mot vie» de rats toureux, violents, méchants, tourbeux, intelligents, pris à la gorge, miroir du dedans, œil pour œil carcéral, l'arrière-scène en concentré de la lutte des clans et des classes.
Ne manquez pas Le Prophète!
2 commentaires:
Je l'ai vu hier. Bon en SIMONAK!!!
Mais vraiment, un film magnifique. Le chef d'oeuvre d'Audiard sans doute.
Oui, n'est-ce pas? Vas-tu en parler dans ta chronique de cinéma? Je suis curieux de savoir si ta copine a aussi aimé ça elle aussi? C'est un univers masculin à l'os.
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