Vendredi sur l'heure du midi, je prends les informations à la radio. Ça y est, que je me suis dit, la Tunisie! Et je pense à ce jeune stagiaire tunisien très sympa, sans doute bien pistonné, Khaleb (comme les Filles de) qui passa un été avec nous au bureau de Montréal, perdu de vue à la suite de quelques échanges par courriels que je savais surveillés au cours desquels nous n'avons pourtant jamais abordé la situation politique.
Je pense à cet ami que Jean-Paul et Marie m'ont fait connaître par quelques écrits, un philosophe bien concentré sur sa matière, mais qui n'en pensait pas moins...
Sur le blogue des Éditions de la brochure, Jean-Paul écrit :
«Aujourd’hui 14 janvier, le téléphone sonne vers 11 h, un bruit de fond agité, un ami m’annonce que si la France a eu son 14 juillet, la Tunisie a eu son 14 janvier. Personne ne suppose à ce moment-là que Ben Ali est en train de faire ses valises. L’ami téléphone de Tunis et il connait bien son pays. Sur l’avenue Bourguiba, tout le monde sait que le trottoir du ministère de l’Intérieur n’est pas accessible aux piétons; or en cet instant, c’est une foule qui occupe toute la rue… Une révolution surprenante. Peut-être la première révolution spontanée? Sans organisation si ce n’est celle d’un petit pays doté de téléphones portables… Nos lecteurs savent que nous avons un correspondant étranger qui justement est parti le 12 janvier pour la Tunisie. Nous ne manquerons pas de revenir sur le sujet. »
Puis voici dans la vidéo qui suit quelques échos montréalais avec un discours senti de Françoise David.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire