Carnet d'Amérique de Radio-can diffusait ce soir sa première incursion dans les Cantons-de-l'Est, mon pays. On y visitait quelques auteurs. J'ai entendu la fin de l'émission : un peu David Goudreault qui s'est dit amouraché de l'Estrie à cause de la solidarité des artistes, un peu Clémence DesRochers, lumineuse et humble, si franchement humaine comme toujours. Je me reprendrai demain en réécoutant l'émission sur le Ouèbe.
ll n'y a pas plus américain, pensai-je en moi-même, au sens continental du terme, que les mots, la pensée et l'esprit sauvage du grand Alfred DesRochers.
Il y a chez lui un pas du dedans qui n'est pas sorti du bois, un bruissement de feuilles, d'oiseaux, de chenilles avant les planchers cirés des couvents de la question du pays. Et c'est un tam-tam des plus curieux. C'est que l'Orford que je reverrai dans deux semaines pour A Love Supreme de Yannick Rieu résonne bien au-delà des labours circonstanciels. Cela donne « le mal du pays neuf... » (À l'ombre d'Orford).
Photo Jacques Desmarais, Béthanie,14 juillet 2011. |
- Michel Lapierre, Le Devoir, 7 mai 2005.
Alfred DesRochers, poète, Claude Fournier, ONF, 1960.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire