Ayoye tu m´fais mal
A mon cœur d´animal
L´immigré de l´intérieur
Tu m´provoques des douleurs
Tu m´fais mal au cœur
Nous ne sommes pas pareils
Et pis pourtant on s´émerveille
Au même printemps
A la même lune
Aux mêmes coutumes
Nous retournerons ensemble
Comme cendres
Au même soleil
Si le vent frappe à ma porte
Pour m´annoncer le réveillon
Je partirai comme marmotte
Au soleil à ses premiers rayons
Parmi les roseaux
Cueillir l´oiseau du paradis
A goût de grelots
A son de whisky
Chanter la toune
Comme papillon qui tourne
Ayoye, tu m´fais mal
A mon cœur d´animal
A mon cœur d´animal
L´immigré de l´intérieur
Tu m´provoques des douleurs
Tu m´fais mal au cœur
Nous ne sommes pas pareils
Et pis pourtant on s´émerveille
Au même printemps
A la même lune
Aux mêmes coutumes
Nous retournerons ensemble
Comme cendres
Au même soleil
Si le vent frappe à ma porte
Pour m´annoncer le réveillon
Je partirai comme marmotte
Au soleil à ses premiers rayons
Parmi les roseaux
Cueillir l´oiseau du paradis
A goût de grelots
A son de whisky
Chanter la toune
Comme papillon qui tourne
Ayoye, tu m´fais mal
A mon cœur d´animal
Musique : Gerry « Marci » Boulet
8 commentaires:
Jack
mon petit billet presque écrit
vient de disparaître
mauvaise manip
trop pressée
de venir vers vous pour
dire que le résultat
escompté de l’échange
n'est guère probant
Ayoye
Souffrance j'ajoute
Egoïste que je suis
ce matin c’est
sublime
d’écouter dans ce qui est
encore le petit matin
la puissances des mots
métamorphoses données
au support de voix de Martha
bâton de route
rêve de cueillir l'oiseau du paradis,
a son de whisky
de vous voir comme une marmotte
au soleil à ses premiers rayons
mais pour moi
surtout conforte
ma seule croyance
celle « des résurgences »
la vraie communion
d’avec tout ceux qui
comme vous
non soif que d’essentiel
d’humanité
AYOYE l’ami
Très sensible et beau. Merci à vous loin là-bas de ces bons mots qui laissent voir beaucoup de coeur et d'âme. Je dois ajouter qu'il est rare, très rare que des Anneaux Nîmes passent la rampe de ce Train de nuit.
Ici, en ce moment, c'est le printemps et ça coule aux flancs ensoleillés des érablières qu'on appelle aussi sucreries. Il y a un temps pour ça,un temps pour tout, la vie, l'eau d'érable, le blues aussi se mélange dans nos veines aux belles petites chansons folk country.
Martha Wainwright est l'une de mes chanteuses favorites. La chanson Ayoye a été composée et popularisée par le groupe rock Offenbach; elle fait partie du répertoire québécois. La strophe suivante est magnifique : Nous ne sommes pas pareils, et pis pourtant on s'émervelle au même printemps...
oups... correction : «on s'émerveille... »
Merci à vous! Touché par autant de considération.
[Je n'ai jamais tenté de moduler un commentaire reçu, d'en publier qu'une partie].
Tenez bon!
leçon du matin, la réponse à un commentaire ne peut donc être modifiée, qu'être accepté ou refusé dans son entièreté. Tant pis
Jack
à bientôt peut être pour d'autres résonnances bonne à dire
merci
Bonjour à vous Jack
"Ode à l'outil commentaire"
Ici le plaisir en est différent de correspondre ainsi, cela ajoute grâce à l'élan de la proposition découverte du lendemain, matière souvent riche et sensible à renvoyer un peu plus de plaisir à dire à l'autre, reconnaissance de grand talent."
"Jack merci d'avoir pris un peu de votre temps à me répondre, je n'ai pas de blog, je ne vais pas sur face book, je n'ai pas de portable, mon club est celui des vieux cons, nous sommes deux mon jeune frère et moi, mais grand plaisir à vivre ainsi.
"c'est vous qui déjà m'a fait découvrir Martha, et tant d'autres choses, sans jamais, ne pouvait vous dire, frustrée à chaque fois
Je n'ai toujours pas acheter les poèmes Canibales. Ce que
J'aime découvrir suivant votre humeur du jour les photos, les articles, les joies, les souffrances qui vous traversent mais toujours transcendées.
Jack surtout surtout grand merci à vous, vous êtes vraiment unique.
Les textes hier matin de JO et Cambrousse, eux aussi boulversants.
Je tiens depuis 2000 grâce aux travaux d'êtres comme vous, qui ne cessez de donner à partager
c'est ça l'Art vivant"
Bon, j'ai fini par reprendre votre commentaire et essayant de vous suivre, c'est-à-dire ne conserver que ce qui est « entre parenthèses », entre guillemets, j'imagine.
Merci encore pour votre lecture de cet humble blogue un peu échevelé, mais toujours si plaisant à faire. Sauf exceptions, le format blogue est aujourd'hui déclassé par le flux quotidien extraordinaire des « réseaux sociaux », Facebook et cie. On finit par oublier qu'il peut se trouver des lecteurs et lectrices qui prennent le temps de recueillir ces bouteilles lancées à la mer avec sincérité et qui parfois, c'est devenu une rareté, prennent le soin de donner signe de vie. Recevoir un commentaire fait toujours plaisir.
En évoquant l'idée qui m'est très chère de l'art vivant que l'on partage, vous me touchez beaucoup.
J'ai compris l'utilisation qui est la vôtre du procédé des commentaires. N'ayant aucun abonnement, vous n'avez pas le choix pour transmettre un mot d'utiliser le bouton Anonyme. J'ai par le passé vécu des expériences négatives avec quelques Anonymes mal intentionnés. Cest la raison pour laquelle j'ai comme ligne éditoriale ne ne pas les publier. Certains de mes amis et amies sont dans votre situation. Ils inscrivent leur nom ou leurs traits distinctifs au bas de leur message, de sorte que je les reconnais sans confusion possible.
Soyez de toutes les façons la bienvenue sur Train de nuit.
Bonjour à vous
alors si vous voulez
votre "anneau Nîmes"
me plait bien
Pour communiqué désolée d'être aussi vieux jeu
anneau Nîmes
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