01 mai 2013

Train de nuit : l'âge de raison?


Je publie aujourd'hui le 1501e texte sur Train de nuit qui célèbre son 7e anniversaire. 

Bien sûr, les blogues sont passés de mode et l'envie de souligner un anniversaire reste une manie toute personnelle. Bon! Ne « rejetons pas l'idiosyncrasie des individus », avait dit un jour en classe Georges Leroux.   

La première escale de Train de nuit a été le 2 mai 2006.

Le 2 mai 2007, on était en grand reportage au Patro Vys à la soirée slam avec des amis.

Le 2 mai 2008, on renvoyait au blogue des chroniques d'Oneiros que je suivais alors avec grand intérêt.   En lien avec ces historiettes remplies de boucane, j'avais publié cette ligne un peu tord brûle sous le titre La cicatrice des rêves et qui fut par après incluse sous une autre forme dans le recueil des Poèmes cannibales (2008) : « Or jamais je ne croirai que la mousse de l'ombilic des rêves pourrait s'oublier dans la chute d'un lapsus au point où l'esprit des mots se liguerait en un symptôme définitif de la voix. Comme à bâtons rompus. »

En 2009, je signalais l'anniversaire du jeune Train de nuit en retournant aux sources de l'émission Train de nuit (sur Radio Centre-Ville) avec Sylvain Legault. Un extrait d'interview avec Danielle Martineau était publié dans ce message. En le revisitant je me rends compte qu'on n'y a plus accès, le serveur ayant discontinué de soutenir les vidéos.

Le 2 mai 2010, les pommiers dans ma cambrousse étaient en fleurs. On y trouve un Rapport du jour! À preuve cette photo d'une branche de fleurs de pommes duchesses.  Discrètement, on voit posé sur la table un recueil de poésie de Michel Garneau : Discrète parade d'éléphants.  Tout se tient!
Photo Jacques Desmarais, 2 mai 2010.

Les cerisiers n'étaient pas en reste pour inaugurer le temps des chenilles à venir « ... les allées de murets en pierres des champs y sont bel et bien bordées de cerisiers sauvages en fleurs au goût si prononcé de sucre et de fille. “Mais il est bien court le temps des cerises... ” Il y a aussi des petits papillons de couleur blanc cassé qui survolent le jardin, signe que la pyrale est en train de pondre. C'est ça qu'elle a dans la tête, la pyrale des prés : le temps des chenilles. »


Le 2 mai 2011, c'était soir (décevant) d'élections fédérales et on parlait d'oranges.

Le 2 mai 2012 Lignes de vie s'ouvrait sur un texte du poète Michel Garneau :

«...ne me fera jamais croire noirceur
qu’on finit par trouver mieux qu’ici à vivre
et que mourir n’est pas entièrement mourir,
non jamais, jamais ne sera plus la lumière,
jamais plus la profonde merveille de voir

crûment, purement, concrètement, avec ses yeux. »
— Michel Garneau, Sextine du mécréant. 

Mais c'est le 6 mai 2012, printemps érable oblige, qu'a été publié sur ce blogue (dont la fréquentation demeure confidentielle) le renvoi à un article de Georges Leroux sous le titre Oui, un autre Québec est en marche, et qui est devenu « le plus grand succès » de lecture de tous les temps — sur Train de nuit.  

Ça fa que... on continue le combat!



8 commentaires:

Anonyme a dit...

Joyeux anniversaire mon prince!

Tu as toute mon admiration pour ta passion, ta culture et ta détermination!

C'est ton bon travail qui donne une telle valeur à ton blog.

"Le travail de l'esprit est le repos du coeur"
Stanislas Jean (1738-1815)

Longue vie à toi et ton blog!
Jo
xxx

Le Seuil a dit...

Bon anniversaire donc. ;-)

Jack a dit...

Merci à vous.

Françoys a dit...

Bravo, bon anniversaire et (surtout) continue!

Jack a dit...

Wow! F avec un Y! Merci!

gaétan a dit...

"....laissez-moi donc le droit de hennir
de temps en temps
entre les craques de la pensée
dans le semblant des sables mouvants..."
de toi Le mot passant des poèmes cannibales
bon anniversaire de blog

Jack a dit...

Merci Gaétan. Très touché.

Jack a dit...

Jo, plus q'un Merci! Merci de ce que tu vois et lis entre les lignes!