16 février 2014

À propos de la graine du fascisme



À Jean-Paul Damaggio qui fait actuellement des recherches sur les sources du fascisme.

Le film-fleuve 1900 (Novecento) de Bertolucci a été pour moi un récit (romancé) important pour saisir comment l'idéologie traverse les moeurs et devient parfois à la faveur du réel dans un temps donné, suivant en cela les analyses de Gramsci sur la culture, un Bonhomme Sept-Heures qui rapaille, brasse, mélange, fait chauffer dans un grand chaudron commun les valeurs et les actions des hommes et des femmes, leurs émotions, leurs croyances, sédiments et poudre d'os qui forgent la dureté, la régression, la décadence, valident chemin faisant les violences meurtrières les plus gratuites, les plus systématiques, contre les luttes (obligées) d'émancipation.

Ce matin, à la radio publique (Dessine-moi un dimanche) , entendu en interview Christopher Duggan qui a épluché la correspondance de Mussoli. Je retiens de ses propos dans le contexte italien l'assemblage fascisme-foi catholique-antisocialisme.


Amitiés.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Le poster générique de 1900 est là encadré à mes pieds
appartenant à l’histoire familiale depuis la sortie du film et qui
depuis le décès de mère, n'a trouvé mur porteur.
Toujours remis à demain.
Je ne comprends la langue
Mais c’est un régal déjà rien qu’en image
arrogance, impudeur, inconscience, mépris de classe
Film dantesque, quel chef d’œuvre
Merci
Anneaux Nîmes

Jack a dit...

L'affiche de 1900 : belle et intrigante histoire.