23 avril 2014

Ramifications

Passé la troisième courbe à South Roxton, les fourmis énervées dans les jambes, nous allions danser le ya ya et les Paul Jones au Pavillon du Détour. La terre rurale sous les ongles, la corne aux mains démodées, le temps fixe des récoltes et des grosses journées agricoles, rien n'empêcha les cheveux longs de pousser et les fleurs de l’amour dans les showers populaires, survie bohémienne, naissance amidonnée de la veine du plaisir en décapotable rock and roll sur le chemin du genou de la taille des beaux grands slows collés. C'était au fil des marguerites et de l’été si vif qui porte au fond la claque du printemps avec le goût soudain de décharger à tout venant cette éphémère abondance que l’on revoit hardiment fleurir aux branches nouvelles de ses enfants.

Aucun commentaire: