Texte de janvier 2007 qui s'appelait Gratignure, rafistolé, redimensionné.
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Débosselage
Autour de la grosse roche en feu
sur le bord du grand flanc
sur le bord du grand flanc
des ciboles de nuits blanches
je ne t’ai pas dit
la frondeuse poudrerie
sur glaçons cannelés de xylophone
où s’émiettent de l'intérieur
nos bracelets d’os
et par-delà la bruyante catastrophe
de tôle égouïnée, en débréchures,
par en dessous de la chimie variable
des grappes de jours détachés
des grappes de jours détachés
comme des chevaux en beau fusil
parmi les chiens compulsifs
qui se grattent le ventre au sang
qui se grattent le ventre au sang
dans l’écorce bouillante
serties de pierres muettes,
serties de pierres muettes,
d'abord le fossé
puis le pow-wow
puis le pow-wow
des égarés du continent
ton coeur
se débattait
dans la boîte
du truck
les étoiles
ont mis les
brakes
après, nous avons fait semblant.
27 janvier 2007 - 12 juillet 2014
27 janvier 2007 - 12 juillet 2014
5 commentaires:
Saint-Toc ! Bordel que c'est bon ça Jack ô Jack.
Merci.
Merci Nina!
je vous ai écrit un long message, mais... fatum.
rien ne marche
alors là je braille derrière mon thé vert.
et pis là je suis pogné avec une rage de thério mari-jo pas de cd à écouter des extraits en boucle sur amazon ou n'importe quoi
Dommage M. dunn, ce long message... Il faut tourner la page. Pour Marie-jo, je peux comprendre la rage... Recevez mes hommages.
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