Dans le vent flottent ces restants
de brindilles de pacages
d’où viendront encore pour un temps
avec leur éternel bagage animal
rempli de clins d’œil de papillons
les écartelés de la campagne
qui vivent d’eau fraîche
et de rêveries nomades
dans leur petit bachelard
au sous-sol à jeun
où s’enfoncent couleur pablo
« leurs vieilles mains solitaires »
d’immigrants
gibelottes ardentes oubliées
plus loin que l’ombre de l’Orford
à travers bouleaux jolis
et joyeuses branches abénaquises,
enchevêtrement de peuples
à tête de hibou sur lignes de vie
aux langues de papilles continentales
d’orange et de café, de pimbina
de luzerne à présent germée en petit pot,
de papillons, de mouches à feu
paroles qui seront à la mode
sur feuille à musique cascalhejant
dans le gutturural qui ruisselle
comme dirait de sa Provence d'Oc
monsieur Flûte à Bec en personne,
ce sont peut-être çà et là
traces d’oiseaux,
des psaumes de jeunesse
« dins lo vent »
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