Retour en ville ce matin en auto, entendu chemin faisant à la radio l'interview de fond de Michel Lacombe à son 21e, avec Jacques Parizeau. Comme dirait Monsieur, rencontre des plus inspirantes à plusieurs égards. À propos du Québec actuel, bien sûr, sur le P.Q. dévasté (ni par QS, ni par ON, mais par lui-même!), le dogme religieux du déficit zéro, la tendance nombriliste ici à déformer le monde dans lequel on vit faute de formation en histoire, en géographie (non, le Québec des lucides n'est pas la Grèce!), sur la nécesssité de raisonner en économie, sur les perspectives d'une nouvelle révolution industrielle qui nous pend au bout du nez avec l'imprimante en 3D, à propos de nombreux jeunes Québécois ambitieux des 30-40 ans qui réussissent dans tous les domaines, sur l'avenir à préparer avec enthousiasme, mais aussi, avec aplomb et humanité, on y entend quelques confidences sur la fin sereine de sa propre vie que l'ancien Premier ministre voit venir, fatalement, à 84 ans. Vraiment majeur.
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