J'ai visionné la vidéo ci-jointe où Paul Magnette, président de la Wallonie, explique pourquoi il faut renégocier le CETA.
Il y a un bout que je n'avais pas entendu une pensée politique aussi inspirante, clairement en faveur du bien commun, du respect des citoyens, agriculteurs, PME, artisans de la culture, et de la confiance qu'il faut inscrire dans les relations de commerce. De ce côté-ci de l'Atlantique, Emmanuel Kant ne risque pas d'étoiler la pensée et les principes de nos politiciens en place, mais nous aurons droit, je le présume, à la déception d'un Jean Charest, à l'indignation fatiguée d'un Pierre Pettigrew, au silence feutré et habituel d'un Pierre-Marc Johnson et aux remontrances d'un Justin Trudeau qui, dans ce dossier du CETA, a maintenu en toute continuité le «package deal» tricoté loin du débat public par le gouvernement conservateur. Heureusement qu'il y a eu l'effet burlesque de Bové et quelques voix sur la place publique, dont Amir Khadir, pour nous rappeler les inquiétudes soulevées par le passé, dès les premiers échos, par plusieurs acteurs économiques canadiens et québécois. On a alors parlé de compensation... Et vive les fromages libres! Mais ce n'est pas très clair. Les Wallons ne sont pas seuls, en effet!
En accompagnement :
- les dessous du CETA selon José Bové (Voir, 15 octobre 2016);
- interview d'Amir Khadir à La vie Agricole (Belgique);
- L'analyse de Gérald Filion, La Walonnie contre le mépris, Radio-Canada, 24 octobre 2016.
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