18 mars 2017

Faudrait!

Se chanter la pomme dans les actes perlocutoires du langage. Quand dire, c'est faire pour reprendre Austin. Ou comment se faire des amis ailleurs que dans sa tête. C'est toute une musique! Un beau silo. Quelques aphorismes inoubliables de Nietzsche peuvent aussi aiguiser à jamais le réflexe pragmatique de ne pas toujours prendre pour du cash la cascade d'impératifs, les « il faut » qui journellement viennent gratter à la porte du conscient et s'infiltrent jusque dans la condensation de l'inconscient en déclenchant le piton du Ça qui, pour sa part parentale, professorale, gourousale..., niche de tout son poids sur nos frêles épaules. C'pas drôle. La petite voix intérieure est alors si prestement ancillaire. Socrate : pourquoi nous as-tu abandonnés? 

Graffiti et photo Jacques Desmarais, Béthanie, 13 mars 2017.
Mais des fois, pour le dire comme Martin Léon dans Moon Grill, c'est ça qui yé ça. J'ajoute cependant que le plus dérouté, et donc le plus encourageant en la matière du « comment ne pas marcher tout croche » demeure, « dans mon livre à moi », le Faudrait de Réjean Ducharme chanté par Pauline Julien. « Faudrait que j'arrête de me laisse aller! » 

En passant, c'est juste un petit jeu de crochet qui va fondre comme neige au soleil. 


Ou encore : Il suffirait de presque rien...

All right!






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