Au téléphone,
avant-hier, une proche s’est informée de ma santé trouvant ma voix éraillée.
Cela m’a surpris. Je ne m'en étais pas rendu compte. Le lendemain, je me suis levé avec un mal de gorge. Ce qui
court. Et aujourd’hui, j’ai un mal de pluie. Le supposé voyageur est resté chez
lui loin des étourneaux sansonnets à se poncer de gin thuya, à chercher dans le
vague la citation « la plus meilleure » au pays. Un ami parmi les
plus rapprochés m’a dit l’autre jour que je sonnais militant en mes pages FB. Cela
m’a surpris. Un peu tout de même en comparaison de celles et ceux qui tiennent
le fort et que j’admire. Pas tous. Le lendemain, j’écrivais un communiqué
politique qui sera publié, ou non. Mais pourquoi donc, en effet, tous ces
personnages en soi qui s’infiltrent, qui nous échappent dans le perdu glissant
des pronoms personnels, dans le grain même de sa propre voix? C’est peut-être le grand
fond du tonneau de Miss Psyché, comme dirait l’autre, le théâtre qui remue ses
masques, celui qui fait mal, celui qui fait rire. Un fou dans une poche, j’aime
bien mieux celui qui fait rire, celui qui ne fait pas exprès. Mais là, à part
le reste, je suis enrhumé, c’est sérieux!
« Que c’est
curieux de monter sur la scène pour enfin être seul dans le monde », écrit
Quignard dans
Performances de ténèbres.
« Dans la tête des hommes, il y a des empires », chante Raymond Lévesque.
|
Photo Jacques Desmarais, Vers St-Laurent, Montréal, 19 avril 2017. |
1 commentaire:
xx ôoô
merci ;-)
Publier un commentaire