Il y a des matins plus cosmiques que d'autres. C'est juste comique. Il m'arrive de regarder dehors aussitôt sur pied, de traverser la porte de la véranda dont il ne reste que le plancher, de regarder simplement le jour, et parfois, ce faisant, il me revient en pensée le bonjour matinal que le Père Lacroix se disait en lui-même à chaque réveil, heureux deo, oui rodéo d'avoir devant soi une nouvelle brassée de lumière. C'était exactement comme ça ce matin. Et voici que là-dessus un pic mineur est venu une seconde et quart battre de l'aile sur le bord du mur de brique. Veut, veut pas, pas de quoi à s'escorer, mais c'est magique pareil!
Puis, café, etc. J'ai vu, c'est rare ça, un message de Jean-Marc La Frenière demandant de le joindre au téléphone. On vient de se lâcher. Ce n'était pas du tout une mauvaise nouvelle. Il m'invite à son super lancement de L'Âme (si j'ai bien noté) dans ses Bois-Francs, incluant des chansons de lui mises en forme par Loulou, une projection d'un film sur Anne Hébert de Michel Langlois... Bref, la Fête. Il aurait souhaité que je m'exécute à la ruine-babines. Crime! Je ne pourrai pas être là le 13 octobre.
Merci Jean-Marc de toutes ces bonnes nouvelles qui font ma journée.
C'est c'te gars qui dit : " j'apprends à vivre de feuille à feuille " Il dit aussi, il passe son temps à redire que " Rien ne meurt vraiment. "
-Jean-Marc La Frenière , L'utérus des étoiles, FB, 14 août 2017.
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Photo JD. |
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