Se cacher. Oublier. Ou prendre le maquis de «sad». Je ne
saurais pas remettre en son juste contexte et en ses mots mêmes un tout petit
grain de phrase qui m’avait interpellé, prononcé un soir en classe, presque silencieusement,
par Michaël La Chance, à savoir que nous avons le don, sans doute
inconsciemment, de se ménager du jaillissement pour plus tard. Ce n’est même
pas au cas où, par prudence ou avarice sur les jambes, mais d’aventure, l’on se
surprendra à retomber avec joie sur le disparu. C’est banal tout cela. Comme le
dit Chalendon, ça dépend ce que l’on fait avec. Les amis qui ne s’usent pas,
qui sonnent de temps en temps à votre mémoire, jouent à cet égard de beaux
petits tours. Par les bons soins de l’indomptable archiviste Jean-Paul Damaggio, je suis heureux ce matin de repasser par le Grand Carillonneur.
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