20 novembre 2017

Cachaça

Photo JD.
Venons-en aux choses sérieuses de la vie. En me versant à l'instant les deux derniers doigts de la dive bouteille de Cachaça ramenée bien poétiquement de Bahia la chaude noire, en février 2008, au temps de Lula, je constate à mon corps défendant que ç'a pris quasiment dix ans, neuf ans et neuf mois! pour siroter à petites lampées swoui swoui les 670 ml d'eau-de-vie de jus de cannes à sucre à 42 % d'alcool et de bord en bord imbibés de samba. La conclusion coule de source par le goulot des tintinnabulantes inventions qui réchauffent le dedans à l'approche du long hiver : on ne peut pas dire ici boire comme un trou! En seulement, ce pendant, entre deux « vers », il m'arrive d'oublier longtemps... Il est certain que je rangerai la bouteille à la poussière des souvenirs. Que le Panurge de Rabelais ne me garde pas rigueur d'avoir sauté la clôture du divin.




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