Calvaire de Christ, c'est compliqué! Figure au répertoire de Wajdi Mouawad la pièce intitulée Temps présentée à Montréal au Théâtre d'Aujourd'hui en 2011. Les actes enclos se déroulent à Fermont, ville minière du Nord. La présence évoquée sur scène du fameux mur de la ville est hurlante; l'érection protectrice criblée de fortes lumières fait retentir contre le métal théâtralisé rafales et vents qui hypnotisent, nous figent d'effroi avec les personnages qui n'ont pas d'affaires là, pris dans le sauvage et le cru, le mur moi du dramaturge qui tourne le fer dans ses plaies. On peut sortir dehors au fret, pure folie, par une nuit définitive, se perdre dans la nature, mourir gelé dur comme une bête, causer pareil un héritage... C'est par mottons que l'ambiance de la pièce désabrillée, inexorablement dramatique, m'est remontée en mémoire en lisant Monique Durand. Son beau texte décreuse mon ignorance de la ville réelle et des âmes qui l'habitent, tout en me faisant apprécier encore davantage le théâtre radical de Mouawad qui transgresse les lieux, extrait l'extractivisme culturel (ben non!), emprunte ici à La Peste, rejoue plutôt l'étrangeté des anges et plante les rôles de la chicane parmi les rats. Pour paraphraser une craque de Desjardins qui s'y connaît en bétail, on pourrait dire que Fermont est situé pas loin de l'ancienne U.R.S.S., sauf que les mille Naskapis, bénéficiaires du traité de la Baie-James nettement moins avantagés que les autres conventionnés, y vivent aux alentours à Kawawachikamach.
https://www.ledevoir.com/societe/533361/fermont-et-son-mythique-mur
28 juillet 2018
21 juillet 2018
Schefferville par un 23 décembre
Est-ce que ce sont mes deux coupes du rosada Villa d'Orta prises au soleil cuisant sur la terrasse de l'appart ? Est-ce parce que je suis un fan de l'écriture voyageuse de Monique Durand que l'on peut suivre l'été dans les pages du Devoir? Ou encore l'amitié inconditionnelle que je ressens pour les peuples autochtones de mon grand Québec solitaire ? En tout cas, j'ai terminé la lecture de ce Schefferville sur le bord de.
https://www.ledevoir.com/societe/532887/innus-naskapis-blancs-visiteurs-de-passage-tous-se-rencontrent-au-bla-bla-de-shefferville
https://www.ledevoir.com/societe/532887/innus-naskapis-blancs-visiteurs-de-passage-tous-se-rencontrent-au-bla-bla-de-shefferville
17 juillet 2018
Trains de nuit en voie de disparition
Tiens, un de mes plus chouettes souvenirs de voyage, comme dans un film français, fut le retour Montauban - Paris en train de nuit, voiture-lit.
http://youtu.be/jaI-vDNSiwU
http://youtu.be/jaI-vDNSiwU
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