De nos mains à venir
Le printemps pour se ressaisir
boucane ses dedans de bourgeons,
l’âme même d’une maman Sioui
rôde et fleure de mémoire
les remèdes des anges
entre le sol et les branches
fomentées de brises d’air
depuis des siècles, le pollen,
petit craquement d’allumette,
bal si bref aux alentours
entre l’ail des bois
et les crosses de violon,
ce rené des forêts tisons
avec tous ses intermèdes
avec ses drames
de coupes à blanc
Il y a longtemps qu’on fait de la politique,
chantent les belles McGarrigle
Mais quel est le sens de la chanson?
Après la résurrection éjaculante
de la sève sucrée dans les érables,
reviendront les feuilles bises
(mortes naguère,
le passé en avril
a beaucoup d’avenir...)
Quel est donc le sens du présent en fusion
dans ses échauffourées qui rabougrissent?
Rappelle-toi les vagues
des belles marguerites sauvages
avec ses chansons de lièvres
qui s’échappent
au soleil de la poésie furtive
Rappelle-toi donc l’instinct!
Rappelle-toi le cœur
des pommiers en feu
au 31
du mois de mai.
« Ça signifie
L’heure est venue
Si t’as compris »
- Félix, Le tour de l’île.
« Danse tant que tu peux danser
Danse autour de la terre... »
- Moustaki, La carte du tendre.
1 commentaire:
merci Jack ô Jack, sacrée belle poésie
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