Royksopp, Remind Me
Röyksopp est un duo norvégien formé en 1998.
En fait, rappelle-moi donc ce qu'il se passe au juste!
30 juin 2006
Pas de problème, Jack
Bonjour Bernard Daily Photo de Normandie et des environs,
J'ai un blogue qui s'appelle Train de nuit et je carbure parfois aux photos qui battent la mesure de mon thème. Me permettrez-vous de publier votre train de nuit? J'indiquerai la référence, bien entendu. Et j'ajouterai que je partage avec l'auteur, parmi mes préférences littéraires, L'Homme sans qualité. Espérant que vous lisez vos commentaires même plusieurs semaines après la publication de vos textes.
Salutations!
04:05
bernay daily photo said...
pas de problème jack... merci de faire un lien vers l'adresse suivante : Bernard Daily Photo
Cordialement....
28 juin 2006
Le Off Festival est à On!
(Photo Jazznews)
Au Lion d'Or, l'avez-vous déjà remarqué, la lumière naturelle peut s'infiltrer, ajourée par deux persiennes vert forêt, sur le mur longeant le bar, à gauche de la scène. J'adore l'irrégularité de cette petite salle, rue Ontario, chef-lieu du Off Festival.
Je n'avais pas mon appareil photo avec moi, hier soir, et je l'ai regretté. Il n'y a pas d'embargo, au Off, pour tirer des portraits! D'abord, quelques minutes avant que le jour ne bascule et que le show commence, il y avait ces persiennes à photographier avec juste un petit coin du ciel gris qui voulait lever le camp. Puis, est venu sur la scène en complet blanc, cravate rouge vin, le m.c. du Off, M. Éric de l'Oiseau, un camarade de radio Centre-ville, un vrai pro.
Puis le band. D'abord, une grande blonde saxophoniste (alto et soprano) s'installe au centre de la scène et l'on n'est pas surpris parce qu'on sait que l'affiche de le soirée présente : Christine Jensen et le collectif A.S.A.P.
On le constatera d'entrée de jeu, le programme est composé entièrement d'oeuvres originales de Jensen et quelques-unes aussi de ses complices, un quartet des plus agréable flanqué de Thom Gossage à la batterie, Joel Miller, saxophone ténor, l'excellent Owen Stewart-Robetson à la guitare électrique et Miles Perkin, contrebasse.
Les pièces interprétées étaient dans l'ensemble magistralement bien fignolées, très «écrites» mais un brin retenues, moelleuses avec des envolées senties et surtout de très beaux arrangements, notamment autour des deux saxos. Parfois, j'avais l'impression qu'on frôlait les sonorités de certaines pièces du Liberation Orchestra. Et peut-être que je n'avais pas tort car l'on sent un accent chez Jensen, une manière d'aborder la musique qui n'est pas pur détachement du temps que nous vivons.
Il y a eu un très bon blues de grâce matinée où l'on traîne au lit, suivi, en contraste, d'un trépidant Ready in five minutes. Les tounes plus «percussives» et plus poivrées étaient bien fricotées entre le batteur, présent tout le temps, et le grouillant contrebassiste.
Jensen aime explorer et cela s'entend. Elle maîtrise son instrument de façon remarquable. On sent sa complicité avec Miller, l'autre saxo. On remarque aussi l'accueil qu'elle fait aux propositions du guitariste qui ajoute à l'ensemble une grande douceur, une profondeur aux thèmes joués.
Changement de vitesse, c'était parfois la bossa nova et la fête entre les notes. Sans grimper aux persiennes, nous étions bien une centaine de spectateurs à dodeliner du chef et à cliquer du pied. Pour ma part, j'étais ravi de découvrir une fois de plus de si grands talents locaux sur la scène du jazz montréalais.
Le dernier album de Christine Jensen, cela n'est pas un hasard, est baptisé Look Left sur Effendi Records. En terminant, voici un extrait de la recension du CD dans Voir.ça du 22 juin :
«La plupart des pièces de ce nouvel album de Christine Jensen ont été écrites dans le contexte propice à la création qu'est Paris: vue sur la Seine, rencontres stimulantes, distance avec l'Amérique. Look Left exprime l'opposition à l'invasion de l'Irak, A Tree Thing est un hommage à Jimmy Giuffre et à Lee Konitz, Upper Fargo est inspiré par les oeuvres de Jonathan Franzen (...)»
Au Lion d'Or, l'avez-vous déjà remarqué, la lumière naturelle peut s'infiltrer, ajourée par deux persiennes vert forêt, sur le mur longeant le bar, à gauche de la scène. J'adore l'irrégularité de cette petite salle, rue Ontario, chef-lieu du Off Festival.
Je n'avais pas mon appareil photo avec moi, hier soir, et je l'ai regretté. Il n'y a pas d'embargo, au Off, pour tirer des portraits! D'abord, quelques minutes avant que le jour ne bascule et que le show commence, il y avait ces persiennes à photographier avec juste un petit coin du ciel gris qui voulait lever le camp. Puis, est venu sur la scène en complet blanc, cravate rouge vin, le m.c. du Off, M. Éric de l'Oiseau, un camarade de radio Centre-ville, un vrai pro.
Puis le band. D'abord, une grande blonde saxophoniste (alto et soprano) s'installe au centre de la scène et l'on n'est pas surpris parce qu'on sait que l'affiche de le soirée présente : Christine Jensen et le collectif A.S.A.P.
On le constatera d'entrée de jeu, le programme est composé entièrement d'oeuvres originales de Jensen et quelques-unes aussi de ses complices, un quartet des plus agréable flanqué de Thom Gossage à la batterie, Joel Miller, saxophone ténor, l'excellent Owen Stewart-Robetson à la guitare électrique et Miles Perkin, contrebasse.
Les pièces interprétées étaient dans l'ensemble magistralement bien fignolées, très «écrites» mais un brin retenues, moelleuses avec des envolées senties et surtout de très beaux arrangements, notamment autour des deux saxos. Parfois, j'avais l'impression qu'on frôlait les sonorités de certaines pièces du Liberation Orchestra. Et peut-être que je n'avais pas tort car l'on sent un accent chez Jensen, une manière d'aborder la musique qui n'est pas pur détachement du temps que nous vivons.
Il y a eu un très bon blues de grâce matinée où l'on traîne au lit, suivi, en contraste, d'un trépidant Ready in five minutes. Les tounes plus «percussives» et plus poivrées étaient bien fricotées entre le batteur, présent tout le temps, et le grouillant contrebassiste.
Jensen aime explorer et cela s'entend. Elle maîtrise son instrument de façon remarquable. On sent sa complicité avec Miller, l'autre saxo. On remarque aussi l'accueil qu'elle fait aux propositions du guitariste qui ajoute à l'ensemble une grande douceur, une profondeur aux thèmes joués.
Changement de vitesse, c'était parfois la bossa nova et la fête entre les notes. Sans grimper aux persiennes, nous étions bien une centaine de spectateurs à dodeliner du chef et à cliquer du pied. Pour ma part, j'étais ravi de découvrir une fois de plus de si grands talents locaux sur la scène du jazz montréalais.
Le dernier album de Christine Jensen, cela n'est pas un hasard, est baptisé Look Left sur Effendi Records. En terminant, voici un extrait de la recension du CD dans Voir.ça du 22 juin :
«La plupart des pièces de ce nouvel album de Christine Jensen ont été écrites dans le contexte propice à la création qu'est Paris: vue sur la Seine, rencontres stimulantes, distance avec l'Amérique. Look Left exprime l'opposition à l'invasion de l'Irak, A Tree Thing est un hommage à Jimmy Giuffre et à Lee Konitz, Upper Fargo est inspiré par les oeuvres de Jonathan Franzen (...)»
23 juin 2006
The Weary Blues
Une de nos pistes de recherche à Train de Nuit visait à repérer des évènements artistiques créés par des poètes et des jazzman comme ce fut le cas, par exemple, avec Jack Kérouac, à New York, en 1957, où il donna des lectures publiques au célèbre Vanguard, accompagné par Steve Allen, Al Cohn et Zoots Sims.
À cette époque, Kérouac bamboche, fréquente aussi le Five-Spot où passe Thelonious Monk, parfois Lester Young et John « Train » Coltrane.
Pour sa part, bien avant ces tribulations de la 5e rue, l'écrivain américain Hughes Langston (1902-1967) publie en 1926 son premier recueil de poèmes sous le titre Weary Blues. Trente ans plus tard, soit à la même époque où les premiers shows de Kérouac et cie peinturlurent les planches de la Grosse Pomme, The Weary Blues est endisqué chez Verve (1958, réédition CD en 1990, 841660.2).
Le personnel qui accompagne le poète — Langston avait auparavant collaboré avec Randy Weston sur la pièce Lady Africa interprétée par Abbey Lincoln — est très impressionnant. Voyez : Henri Red Allen, Victor Dickenson, Sam Taylor, Al Williams, Milt Hinton et Osie Johnson, nul autre que Charles Mingus (il a fait les arrangements avec Leonard Feather), Jimmy Knepper, Shafi Hadi, Horace Parlan et Kenny Dennis.
Je suis à la recherche de cet enregistrement vanté par Verve comme « un des plus beaux et des plus méconnus des enregistrements de l'histoire du jazz».
*****
En complément, j'ai trouvé un extrait de lecture de Langston fait pour Radio-Canada à Vancouver en 1958 :
15 juin 2006
Il n'avait que la nuit
14 juin 2006
McCoy Tyner, LE pianiste de jazz!
Ça ouvre l'appétit!
Pour les spectacles en salle, je ne dispose pas de milliers de dollars à laisser dans les arcades du show bizz montréalais. Mais mon idée est faite: je ne manquerai pas le concert du grand styliste McCoy Tyner, né à Philadelphie en 1938 et qui touche le piano depuis l'âge de 13 ans. Véritable géant de la scène jazz depuis quatre décennies, il a notamment accompagné ou joué avec Lee Morgan, Joe Handerson, Wayne Shorter, Sunny Rollins.
Photo Patrick Audoux (Citizen Jazz ). ad usum privatum. |
Je le croyais mort, McCoy. Il est là. Il revient sur les planches de la Place des Arts.
À Montréal, le septuor annoncé au programme comprendra entre autres le saxophoniste David Liebman et le contre-bassiste Charnett Moffatt, un régulier de son trio des dernières années.
12 juin 2006
Dans le train vers le sud
Milan Milisic,« Serbo-Croate » de Dubrovnik, né en 1941, tué par l’éclat d’un obus yougoslave en 1991.
Elle poussera un cri d'effroi, rêvant la certitude
D'être dans le train qui ne s'arrête jamais
Milan Milisic, Train de nuit
" Et pour toujours, pour toujours, ici ? " murmures-tu effrayée, le front appuyé contre la vitre sale. Quoi d'autre pourrais-je te dire sur ce train que tu ne saches déjà ? La fatigue éteint chaque nom, le souffle des lointains (promis, compromis) moisit entre les pages du livre. Ici, ma chère, au milieu du plastique, du métal, du ricanement des roues, ici, s'étouffant, visage vers le mur. Jamais n'a existé le vent de nuit, jamais l'endroit où se croisent les parallèles. Quoi d'autre pourrais-je te dire ? Quoi d'autre pourrais-je te dire?
traduit du croate par Brankica Radic
11 juin 2006
Le train du Nord?
*
«Paraît qu'on l'a vu filer
dans le firmament la nuit passée (...)
Chou chou chou chou...»
- Le train du Nord, Félix Leclerc
S'abonner à :
Messages (Atom)