27 janvier 2007

La voix que j'ai...

«Cette voix comme une espérance
Entre le nord et la souffrance

Cette voix que j'ai
Cette voix je vous la donne
C'est tout ce que j'ai
C'est tout ce que j'ai»

- Gilbert Langevin

Le Festival Voix d'Amérique (FVA) a lieu cette année du 1er au 9 février 2007, toujours sous la houlette des Filles électriques, organisme à plusieurs fils qui depuis 2002, en plein craquements d'hiver, fait passer sur les planches l'audace de la poésie libre et vivante «pour fêter la littérature orale, le texte performé et le spoken word…»

Les petits chocs des mots se détroussent surtout à la si chaude Sala Rossa et en face, à la Casa del Popolo, boulevard St-Laurent. Pour Desjardins à La Tulipe, invité d'honneur, c'est complet pour les deux représentations!

Mais justement, à la Casa, dimanche le 4 février 2007, à 17h00, dans la série des 5 à 7, il y aura une slamontréal session avec Ivy, Isabelle St-Pierre, Frédérique Marleau, Serge Lamothe... Sauf erreur, le micro sera ouvert au public. L'entrée est libre.

Revient aussi au même endroit, à tous les soirs à 23h, la série «Shift de nuit à la Casa» que j'ai déjà fréquentée avec grand plaisir. «Chaque soir, deux poètes francophones et un poète anglophone performeront leurs textes accompagnés d’un house band à composition variable. Une fois la glace brisée, c’est au tour du public de performer: tous peuvent présenter textes, poèmes et chansons en français, en anglais ou toute autre langue»

Le tout est très finement animé par le poète Tony Tremblay.



Photo
: Luc Vallières,
e-poets network 2005


6 commentaires:

Tommy a dit...

ah bin, là y faut que j'aille voir ça, estik c'est la dedans qu'jétudie pis heille peut-être que, oh, oui je veux lire mes poèmes !
Mais je vais faire comme d'habitude, être un looser, me saouler chez nous en écoutant un film de clint eastwood. J'vois ça d'icitte.

Jack a dit...

Des fois, M. dunn, c'est pas de cette manière que cela se termine. Mais c'est toi qui est le boss. Je viens de lire la nouvelle série publiée entre tes crocs. Sans prétendre tout saisir, j'y reconnais tout de go des zairs tendres de campagne rude (le puits souillé de la petite méchanceté, les sapins, la gadelle nue dans l'eau, le «je tourne autour de la maison»...) J'aime cette distance qui me ramène dans mon trou. J'aime à te lire. Oh, c'est certain, j'aimerais aussi t'entendre...

Nina louVe a dit...

Faut que j'dise ça à SuperK !
Lui qui se demandait si Tony Tremblay faisait ça, du slam.

Jack a dit...

Les Shifs de nuit de Tony ne sont pas à proprement parler du slam. C'est la formule cabaret, avec musiciens. Il n'y a pas de compétion comme au slam.

Nina louVe a dit...

Bon. Anyway, he his loin et far this K SuperK...

Anonyme a dit...

Oui, mais il écoute de près! Ça va lui faire plaisir qu'on parle de lui comme s'il n'était pas une troisième personne, mais un esprit de bon gars de plus dans le grand Mourial plutôt que de lui faire faire du foin dans le coin de Jean Garon.