25 février 2007

Jaquaribe



Enfin la plage sous 31 vrais beaux degrés celsius.

Mes amis brésiliens ne peuvent pas imaginer ce que signifie pour un Québécois faire une sieste dans ça d'épais d'eau en plein mois de février!

L'autobus un bon 20 minutes, puis on arrive à cette merveille : la plage de Jaquaribe. Je n'ai pas amené la caméra de mes amis : dindon plumé craint l'eau salée. Mon genoux blessé ne me permet pas de faire du rodéo à dos de vaques. Mais j'ai pataugé pareil. Une sieste sur le dur à la plage! Avec bières, frango (poulet) embobiné dans une pâte à la farine de maïs, fromage grillé sur bâtonnet... C'est la vie brésilienne zébrée de marchands ambulant qui vous offre le capitalisme à la dolorama sous votre nez . En barguignant, je me suis fait faire un tatouage à l'encre qui s'efface (j'espère) pour 5 re $. Devant une baraqua où je m'étais tiré une chaise longue, le garçon chasseur de gringos m'apporte la Bohemia bien froide que je lui avait commandée puis m'informe que ce sera 15 re $ pour la chaise. Enfant de nénane! Tu peux te la faire fondre ta petite bargain en plastique.

J'ai marché jusqu'à un bref interlude là où l'on ne trouve plus de baraqua, ni système de son tonitruant. Une jeune famille vient s'installer à côté de mon petit tas de linge alors que j'étais dans l'eau. Trois garçons font des allers-retours à la mer, la jeune madame, les yeux en amande, est enceinte, le papa à l'air d'un adolescent aux aguets. Forcément, les vendeurs se pointent. À deux reprises, il achètera des liqueurs glacées aux enfants.

Rita trouve la plage de Jaquaribe bien moyenne. Pour ma part, je trouve que c'est une merveille. C'est vaste, c'est vert bouteille, c't'écoeurant. Surtout, voici enfin une plage de Bahia qui n'est pas déviargée par la pollution.

2 commentaires:

Karo Lego a dit...

Elles sont importantes les plages non déviergées par la pollution!
Elles font rêver l'écolo en moi.
Mais ça semble aussi être difficle de trouver un coin tranquille, sauvage... loin de vendeux de toute pis rien:)

ps: j'espère que ton tatou est parti... y'aurais rien de pire comme bad luck du jour!
:)

Jack a dit...

Remarque que les camelots font partie du paysage. Ils gagnent leur croûte, En fin de journée, dans des endroits tranquilles, on peut les voir en train de compter leur butin. Certains sont très chargés. Je me demande comment ils toffent leur journée à la plage, sur la rue, dans les autobus, partout. Contrairement à Cuba, c'est du travail aux blancs.