30 mars 2007

Et la soif

Connais-tu cette chanson d'Edgar Bori?

Toi et moi
Deux étrangers
Se rencontrent sur un train
Quand la soif du hasard
Pousse à changer
L’un et l’autre pareils
Prêts à se mesurer
Au pas
D’éphémères jours d’été
Deux étrangers
Se rencontrent
Et la soif (...)

9 commentaires:

Nina louVe a dit...

nenni, ne connais de Bori que le nom, pas ses chansons..

ça viendra. j'irai écouter l'homme aux ombres chinoises

Anonyme a dit...

Il commence à se découvrir... Ça coule de source, Bori. En plein jazz-poésie. Cette chanson, mille fois entendue, c'est un grand film. Je te passe le disque par la fenêtre invisible. En attendant, tangiblement sur le Web, il y a des extraits...

Karo Lego a dit...

comment il commence à se découvrir? Il laisse tomber son personnage?
je crois avoir déjà échangé un brin sur Bori avec toi avant.
j'ai qu'un album de lui mais j'adore.
valse et vas la vie... un truc du genre.

génie des mots, de la poésie et textes intelligents.

Jack a dit...

En effet, j'ai entendu Bori en interview récemment (avec Élisabeth Gagnon, me semble) et il parlait d'un show prochain à Gatineau où il se découvrirait. Et j'ai cru comprendre que l'incognito exige beaucoup d'énergie et de détours dans ses contacts avec le public, les médias, qu'il était mûr pour autre chose. Oui, c'est un génie des mots. Il fait de la grande musique inaperçue sous la trame de ses chansons. Le fignolage se déguste petit à petit. Je ne me lasse pas de son dernier : Dans ce monde poutt poutt. Oui, madame, Dans ce monde poutt poutt.

Karo Lego a dit...

ah oui... que d'énergie! Un jour ça fini par finir pour se muer en autre chose ...

lui et son monde poutt poutt...
Bélanger et son nouveau bébé "matériel" je ne sais plus trop.
on va tu finir par se purifier comme ti-peuple? ou ben si c'est juste les artistes qui sont perpétuellement sur un buzz ?



;)

Anonyme a dit...

Le titre du nouvel album de Bélanger est l'échec du matériel. Je n'ai rien entendu à date mais toutes les plumes des chroniqueurs font chorus : ce serait majeur. Un échec majeur.
Le buzz des artistes vient du vide qui les fait muer en créateur. Le Québec comme peuple muera aussi malgré les murs dans nos têtes. Les murs ont des oreilles. Mais l'inverse est vrai aussi...

Jack a dit...

Bori libère son stationnement facial

Steve Bergeron
La Tribune
Sherbrooke
23/06/07

«Et si Bori, après 12 ans de mystère, dévoilait son visage pour la première fois ce vendredi soir sur la scène du Théâtre Granada?

En fait, c’est déjà trop tard pour la primeur. La glace est cassée depuis une semaine. Edgar Bori a réservé ce privilège à un petit café-théâtre qui l’a toujours bien accueilli, le Côté Cour de Jonquière.

«Les nouvelles vont vite», dit-il, surpris que l’information rendue publique au Saguenay la veille soit déjà arrivée en Estrie le lendemain. Un doigt d’inconfort teint ses propos, comme s’il prenait vraiment conscience des implications concrètes de sa décision. Sans regret, mais avec un temps d’adaptation nécessaire.

Re-en fait, si l’on souhaite être totalement précis, les premiers à avoir vu Bori bas le masque sont... les Parisiens, en 2006. Sauf qu’ils n’en ont jamais été conscients. Le chanteur a sorti un autre pseudonyme de sa poche, Gaspard B. Pendant trois semaines, dans un bistro de 80 places, il a chanté les titres de Dans ce monde poutt poutt, alors inédit en France. Juste pour voir s’il était capable à visage découvert.

«Il est temps de rencontrer le public fidèle, d’enlever le maquillage, le veston, et retrouver l’être humain. Je suis peut-être prêt à simplifier les affaires», explique celui qui a reçu de chaleureux commentaires pour son plus récent album.

Jusqu’à récemment, Bori n’avait jamais réussi à trouver son aise sur scène. Il préférait laisser toute la place à la musique et aux mots, multipliant les entourloupettes scéniques, comme les masques et les jeux d’ombres, pour éviter de dévoiler son faciès.

«Il me manquait cette capacité du chanteur d’être très perméable aux émotions. Moi, me brancher à mon intérieur sur commande, à 20 h 08 ou 20 h 22, pour chanter une chanson qui arrache les tripes... Aujourd’hui, il n’y a plus cet état de crainte. Je suis simplement heureux de le faire.»

Et ça se pourrait bien que Sherbrooke ait droit à ce rare privilège ce soir. «Le directeur du Granada, Alain de Lafontaine, est un des premiers à m’avoir accueilli dans son petit café de North Hatley. Je suis prêt à tenter cette aventure... Mais pas à avoir ma figure en première page d’un journal!» s’empresse-t-il d’ajouter.» (...)

Jack a dit...

L'article est daté du 23/03/06 et non du 26/06...

Jack a dit...

Je veux dire 23/06/07!