08 septembre 2007

Slam Paris, slam radio...

Bon, d'accord, le clip qui suit est confus, raboudiné, le son est pourri et tout ce qu'on voudra. Puis je n'ai aucun détail sur le lieu très hip, le Trabendo, où se déroule cette soirée slam dans la Ville Lumière en 2006. Mais pour l'ambiance, les slameurs qui grouillent, pour le Grand Corps Malade qui ouvre le bal... En passant, petite remarque épistolaire : mais quelle influence de ton et de diction il a ce Grand! Jusqu'ici, certains soirs, dans la bouche de quelques slameurs! Je veux bien les explorations guidées, les canaux de reconnaissance, la distinction par l'assimilation. N'empêche que ce genre d'homogénéisation de la poésie me turlupine (un peu) la trampoline de mes tympans. Vive les voix libres et personnelles comme celle de Cholette, pour ne donner qu'un exemple franc. On s'ennuierait si tout le monde roulait ses airs comme Jean Narrache. Voilà, comme disent les Français. C'est dit!






***

Parlant de Mario, il communique sur son blogue une nouvelle importante: à compter de ce soir, autour de 9h00, Macadam Tribus (SRC, 95,1 FM) ouvrira ses micros au slam en invitant chaque mois deux slameurs à «s'affronter» en ondes. À la suite de quoi les auditeurs pourront voter pour leur slam favori. Une finale aura lieu en juin 2008.

Les premiers à prendre le crachoir ce soir sont Mario Cholette et Mathieu Arsenault. Les slams pourront être écoutés par ailleurs sur le site web de radio-can.

Vraiment, une excellente nouvelle!





Photo : Mathieu, Mario, Ivy, site Macadam Tribus

5 commentaires:

Nina louVe a dit...

Je n'aurai pas réussi à trouver comment voter.

Il est tout de même heureux de voir la poésie, slam pas slam, venir en onde encore.

Jack a dit...

Ça manque un peu de clarté. J'ai suivi l'indication «Voter ici», ce qui nous renvoie à un courriel pré-adressé que j'ai envoyé avec le nom de mon choix.

Je suis d'accord avec toi pour la poésie en ondes. À Vous m'en lirez tant il y a toujours un bout poésie (invité + interview + lecture ostensible de l'animateur...)

Mais comme le chantait Bourvil, tout ça ne vaut pas Les Décrocheurs, zoin! zoin!

Christian Roy, aka Leroy a dit...

j'ai pas vraiment entendu de soirée de slam, mais grand corps malade, ou GCM, c'est une blague non?

c'est vraiment mauvais, désolé... un autre qu'on a rendu célèbre pcq'il avait du vécu. pathétique.

superk va de ce pas écrire le manifeste fictionniste...

Anonyme a dit...

Je comprends et admire le succès de GCM qui est talentueux sur scène (selon les quelques personnes que j'ai croisées et qui l'ont vu aux FrancoFolies) et totalement sincère. Mais au fond de moi, je n'arrive pas à apprécier le ronronnement de la quadrature de la rime à tout prix, à tout casser qu'il utilise à profusion. Ce style a une incroyable influence mais moi,ça ne me rentre pas dans la gorge. C'est nono mais GCM m'a fait tout de suite penser à Jean Narrache! Le côté moraliste des textes répond sans doute à un grand besoin du public. Idem pour Ad Malik que j'aime beaucoup sur disque mais qui m'a tellement déçu sur scène! Socio-affectif ayant une soif d'amour inépuisable. Alors il flatte le public qui mange dans sa main. Son band est casse pieds, buldozer au coton. Ça fesse mais où? Pourquoi? Ses textes frisent sans cesse la leçon de morale. Ses références à la philo sont surprenantes (Deleuze, Derrida...) mais m'ont semblé gratuites, sans rien engager... Déçu! Sévère? Faudrait sans doute que je les ré-écoute tous les deux et que j'accepte entre temps de me faire lancer des choux et des tomates.

Nina louVe a dit...

Alors Superk, faudra que tu viennes entendre les slams montréalais !!