Train de nuit: Grande fresque de nuit

06 juin 2008

Grande fresque de nuit

Depuis 22h hier soir, et jusque tard dans la nuit, 45 peintres sont à l'œuvre sur le bitume de l'avenue Mont-Royal, entre St-Hubert et Garnier, autour du thème «Ma maison».

C'est dans le cadre de La Grande Fresque de nuit, activité phare de la 13e édition du NBTN, une belle patente du Plateau.

J'espère que la petite pluie qui rôdait à mon retour, vers une heure du matin, n'aura pas trop dépeinturluré le travail des artistes.

D'autre photos...

Photos : jd.

3 commentaires:

gaétan a dit...: C'est un peu pour ça que j'aimerais bien passer un mois (s'rais pas capable d'y vivre tout le temps par contre) à Montréal.Pour ces multiples activités culturelles...; 6/6/08 20:33
Anonyme a dit...: gaétan, j'échangerais volontiers mon humble mais néanmoins confortable appart. en ville pour une belle semaine nature à Sept-Îles...; 7/6/08 23:59
Anonyme a dit...: Parlé aujourd'hui à mon ami Sylvain qui reste sur le Plateau - c'est lui qui m'a amené voir les fresques jeudi soir dernier. Il y est retourné avec son petit garçon : la pluie à quasiment tout effacé...

jack; 8/6/08 00:04

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Enclume pour la voix

« Je plaide pour la reconnaissance d’une finitude qui se caractérise par l’incessante butée sur soi du Soi lui-même, et ce, dans la mesure où l’individu que nous sommes, tous autant que nous sommes et chacun pour sa part, est, lui, si engendré et si mortel qu’il soit, « à chaque fois » lui-même et pas un autre que lui-même, soi et rien d’autre que soi, où donc chacun d’entre nous se trouve comme tel assujetti à ce qu’il lui est donné d’être avant même qu’il soit soumis à la dure « loi de succession » du temps. Et c’est bien parce que nous nous trouvons toujours déjà assujettis à notre propre ipséité, quelque inconstance qu’elle soit, que nous méritons l’appellation de « sujets » » - Paul Audi, Au sortir de l’enfance, Verdier, 2017, p. 43 (Photo jd., ombre de soi sur la projection Vert Juke, œuvre de James Turrell, MBAM. 13 février 2019).

La fumée d'un trait

« L’idée du Messie qui viendra pour transformer le monde - ou l’anéantir; en tout cas, pour l’échanger -, je ne sais pas si, pour le croyant, elle est source d’espérance ou objet de crainte; pour moi, elle est l’idée d’un grand écrivain; car, face au texte, vers quoi sommes-nous tendus, à quoi sommes-nous exposés sinon vers le changement et à l’imprévisible changement que nous lui devons dans sa brutalité? Messie est aussi un vocable.»

- Edmond Jabès, Le petit livre de la subversion..., Le Soupçon Le Désert, Galimard, 1978, p. 58.