03 juillet 2008

Si j'avais les ailes d'un ange...

... j'partirais faire les 400 coups, le cul sur le bord du Cap Diamant,
à... QUÉBEC!


Elle m’avironne
ton ouvrière de chair darde
ta louve langue
orignal,
giboulée grouillante
en des îles
d’air et d’eau danse
gigue juronnante
barde...

Extrait Voisin du bas de Québec, 1976

***
Je souhaite en particulier une belle journée
à Elquidam et Leroy K. May,
ces voix de Québec
que j'apprécie aller-retour.


«Ote ta Capine pis
swing la mandoline ...
Pis fais-y voir que t'es pas mort ...»
- La danse St-Dilon

*



12 commentaires:

Anonyme a dit...

Mais il va y avoir un gros trafic protocolaire...

jd

Anonyme a dit...

...et de la pluie, peut-être même un orage en après-midi, mais ce soir, vers onze heures et demie, le fleuve sera en feu, il y aura quelques déto-NATIONs au-dessus de ses eaux, des couleurs et du bruit dus à ce show de pyrotechnie que l'on nous annonce comme étant le plus gros que le CANADA ait eu. Il y aura du gros trafic... crépusculaire. Mais des ailes d'ange, ça doit pouvoir se faire pousser, non ? ;-) Merci pour votre passage à l'Autel, également pour votre " voisin d'en bas "...

elquidam

Anonyme a dit...

C'est une belle idée, la culture des ailes. Tel un côté plein de voyelles dans une encavure secrète sous le passage des omoplates, ça doit bien pouvoir pousser, en effet, peut être sans qu'on le veuille, comme à tire-d'aile...

Québec qui est déjà belle donne vraiment le goût d'aller y flâner, mais en dehors des grandes foules... Et pour une fois, en d'autres occasions cannées à l'avance comme le travail ou les compétitions diverses des enfants... Aller se terrer à l'hôtel Bellay une bonne semaine, sans motif, seulement pour prendre des notes dans les rues pentues et se sentir plus québécois...

jack

Anonyme a dit...

(L'hôtel Belley s'écrit avec un e, voyelle moyenne...supérieure);-)

J'ai l'impression qu'on me vole ma ville en ce moment, toute cette foule émergée d'un bain de tourbillons SPAsmodiques, mais si sympatiques ces québécois venus fêter avec nous, une vraie cure de réjouissances pour des rencontres à l'impromptu. Il y aura bien quelque accalmie vers la fin août, mais en octobre (du 17 au 19) il risque d'y avoir encore un peu de tintamarre, à cause du Sommet de la Francofunny. Septembre est un mois fort agréable pour arpenter les rues pentues de la vieille capitale, et l'hôtel Belley, toujours aussi bien centré, mais il ne faudrait pas manquer le Moulin à Images, les projections se terminent le 24 août. C'est un must.

Jack a dit...

Pourtant vrai : Belley!

J'ai une collègue détachée à temps plein pour la période du Sommet. Au départ elle pilotait ses dossiers à distance avant de regagner sa ville natale pour agir in situ... J'ai donc glané quelques échos à gauche et à droite de l'arrière scène de cet événement international. Je sais entre autres que la fameuse clôture du Sommet des Amériques ne sera pas utilisée cette fois-ci, et l'on se demande pourquoi quelques politiciens en vue ont trouvé le moyen d'affirmer le contraire.

Le moulin : ma fille Noé en revient avec son ami. Ils ont été très impressionnés.

À Québec au clair de lune au mois d'août, c'est plaisant rien que d'y penser.

Anonyme a dit...

Oui, les clairs de lune de Québec en août, mais ceux de l'Île aussi et ceux de la Côte-de-Beaupré. Québec, la rue Cartier, son cinéma, son authenticité, la Grande-Allée, ses bars, sa superficialité, les Plaines, le Port, les quais, le Belley, les galeries, les musées, les restos, les discos, les spectacles, les hôtels, l'eau...et les clôtures. Mes mots d'amour pour Elle ont encore fait des siennes hier: j'ai remporté l'un des prix du magazine Prestige, pas un gros prix, mais tout de même, un certificat-cadeau de 100 $ au 48, un resto que j'aime bien situé sur St-Paul, pas loin du Belley. ;-)

Anonyme a dit...

C'est réjouissant comme nouvelle! Ça fait toujours une petit velours que quelque chose d'inédit puisse advenir à cause de ses mots. Félicitation!

J'ai déjà mangé dans un resto sur St-Paul, à deux pas du Belley. Je m'étais engouffré dans le premier venu tant il faisait tempête, venteux, grésileux à nous pincer la face, nous figer sur place; on ne voyait pas à 10 pieds devant soi. L'ouverture du Carnaval prévue ce soir-là avait même été reportée. Je n'ai pas remarqué le nom du resto. Dans mon souvenir il y a beaucoup de vielles pierres et de très jolies fenêtres, ce qui n'est pas très distinctif comme description pour Québec! J'étais le seul client un peu avant 18h et cette ambiance m'achalait un peu. C'était bon, un tantinet cher. Au dessert, on m'avait dessiné toutes sortes de fantaisies dans ma soucoupe... Si cela avait été le «48», je m'en serais souvenu, me semble-t-il.

Alors, bonne bouffe!

jd

Anonyme a dit...

Merci pour vos mots-desserts, ils ont toujours le don de rassasier l'affamée littéraire que je suis. ;-)

Ce resto, c'était peut-être bien le Grill ? Il est réputé pour être gastronomique et un tantinet cher. Y'a tellement de bonnes tables à Québec, Christine Brouillet pourrait sûrement écrire un livre là-dessus.

Cette soirée où l'ouverture du carnaval a été annulée, c'était cette année ? Si oui, je m'en souviens très bien de cette tempête, étant moi-même prise dedans sur la rue St-Jean. Aveuglée par les cristaux de neige, j'ai failli me faire écraser par une chenillette qui sortait d'une petite rue perpendiculaire à St-Jean. Une soirée mémorable tout de même, de celles dont on se souvient.

Anonyme a dit...

C'était il y a quelques années (en 2005 peut-être). C'était d'une grande beauté sur la rue St-Paul où l'on était forcé de raser les murs en aveugle.

Le lendemain, dans le bus du retour, j'ai lié conversation avec un type qui s'en retournait à New York après un stage à la Caserne de Lepage. Je n'ai pas vraiment saisi sa spécialité artistique... Les sculptures de glace ici et là qu'on apercevait des fenêtres de l'autobus dans les rues de Québec ne l'intéressaient guère. J'ai rarement rencontré garçon plus branché. L'air plus pédé que ça non plus. Il a pris place dans le banc derrière moi. Tout le long du trajet, son téléphone n'a pas dérougi : Francfort, New York, Londres, ça revolait de partout! Il brassait des mégas projet. Incapable de lire au milieu de cette effervescence, je me sentis «local» jusqu'au tréfonds de mon rien à dire.

Arrivé à Montréal, il m'a dit avoir deux heures devant lui à tuer avant de prendre son transfert. Je lui ai suggéré d'aller à la Grande Bibliothèque Nationale. En passant devant, il avait été impressionné par l'architecture. Au moins ça.

Anonyme a dit...

C'est ce qui me fait maintenant moins apprécier mes déplacements Québec/Montréal/Montréal/Québec: les multiples sonneries de tous ces gadgets insu-portables, tous ces gens qui ne parlent plus à leurs voisins, de gauche ou de droite. Un voyage en autobus (ou en train) c'est un peu comme un spectacle: on devrait demander à tous les passagers d'éteindre leurs cellules-air avant que le " show " commence...C'est seulement une opinion, rien de plus.

Et ce type, à part son stage, il aurait sûrement eu quelque chose d'autre d'intéressant à vous raconter, à propos de ce feu qu'il aurait allumé à la Caserne, par hasard. ;-)

Jack a dit...

Mon commentaire précédent comporte quelques poux et je n'ai pas les outils pour corriger durant le
jour... Je laisse tomber.

«Un voyage en autobus (ou en train) c'est un peu comme un spectacle...»
D'accord! Surtout quand on prend le Train de nuit.

Jack a dit...

puisque que la GBN fut inaugurée en avril 2005, ce voyage a Québec doit donc avoir eu lieu en février 2006.