Juste avant l'or
et les falaises ocre
qui prendront le maquis
L'ombre de soi-même dans l'air
de la grande bouche s'épaissit
Les lambris retentissent
dans la poussière
du fond de la vieille grange
Le soleil retarde sa langue
sur les égrainées éphémères
Les vers barattent encore un coup
sous la lumière épuisée
L'été est retenu par un fil d'araignée
Or mon cœur se languit
toutes voiles dehors
au jardin fleuri
En attendant que le ciel craque
Dans la bravoure des outardes
et des joies blanches infinies.
Photos jd, Béthanie, 3/09/10
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