17 octobre 2011

Pierre mauve


Puisque la craie crisse 
en dessous du noir de l'air du temps
et par-dessus l'attente qui coule
sur les bidonvilles hurlants de ce monde
je tiens ta main volcanique
j'entends ton coeur
qui agrafe dans le vide
des mots grafignés qui sifflent 
sur la peau triste de la foule, 
mais ça murmure aussi, ça confiture
ça chante, ça sacre en sacrement!  
J'ai oublié ton vieux chandail 
et mon jacket bleu sur un banc
à New York, aujourd'hui.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Inspirant Jack,
Poétiser le mouvement des humains, des saisons, des jardins et de la vie est un grand art...que tu possèdes.
Jo
xxx