31 décembre 2011
30 décembre 2011
Comme dirait notre grand-mère Lise...
« Je ne perdrai pas de temps à vous souhaiter une bonne et heureuse année 2012. Je vous souhaiterai, au contraire, une année stimulante, dérangeante et emballante... une année où votre tête et votre coeur devront être disponibles à plein temps. Une année faite de remises en question, de décisions à prendre et de défis humains importants. Une année où on fera tout ce qui doit être fait. Une belle année, quoi! »
- Lise Payette, Le Devoir, 30 décembre 2011
XXX
27 décembre 2011
Train de jour en attendant deux mille douze
Lumières & Joies & poésie
à tous les visiteurs, amis et complices
de Train de nuit!
Grâce à toi l'Oie (merci!) : Glenn Jones.
à tous les visiteurs, amis et complices
de Train de nuit!
Grâce à toi l'Oie (merci!) : Glenn Jones.
Garneau : Le Sacrilège
Dans Les nouvelles de l'Oie on signale la parution du plus récent recueil de Michel Garneau, Le Sacrilège. On annonce également pour 2012 un recueil de Shawn Cotton. Oui Monsieur!
Dans les hauteurs de la disparition (1)
Ouvrezi les guillemets :
« La grande actrice rousse et l'orignal épormyable rient comme le torrent d'Anne Hébert, comme les feuilles innervées de Paul-Marie Lapointe, comme les nuages rosés de Médor Larouche, comme les confitures de coings de Jacques Ferron, comme les samarres des érables de Rolland Giguère. »
- Victor Lévy Beaulieu, La grande tribu, Ed. Trois-Pistoles, 2008, page 301.
« La grande actrice rousse et l'orignal épormyable rient comme le torrent d'Anne Hébert, comme les feuilles innervées de Paul-Marie Lapointe, comme les nuages rosés de Médor Larouche, comme les confitures de coings de Jacques Ferron, comme les samarres des érables de Rolland Giguère. »
- Victor Lévy Beaulieu, La grande tribu, Ed. Trois-Pistoles, 2008, page 301.
17 décembre 2011
Au palais des égarés
Sur les planches
des petits rôles bâtards
ces silences imposés
dans le collecteur
de la mort
il faut « téter
le doux grave »,
il faut figurer en chien!
Plante,
aies-en soin
de ces boisés
de ces champs
bosquets
ruisseaux
de ces jardins de pierres
à voix
de grand harle
en sorte que
la grâce et les tamias
les pieds nus, ton cœur
les psaumes et les
guitares
ne viennent pas crever
dans les rideaux de
poussière
du fin fond
du ramassage
de la vieille cage
humain
***
Au bord du quai des écritures nomades
on aperçoit flotter au loin
des morceaux de glace vive
qui s'épellent dans le miroir forgé
comme nuit blanche raboteuse
sur la crête intérieure des mots
gelés durs
Espèces de joaillerie de guipure
dans la correspondance échevelée de naguère
qui pourtant nous interpellent encore
sous un ciel de braises
Nos pauvres mains provisoires
trempent dans le cri du brouillard
d'une vieille malle qui rouille
Des emblèmes altiers ajournent
comme des drapeaux
de jeunesse ajourée,
des oiseaux peureux
qui concentrent sur un fil
un maximum de chair
à jets d'encre bleue
entre les interstices
de la mémoire
En ce temps de fissures
rendu tout de travers,
deux chiens justement féroces
de sorcellerie inventée
avec des marques foncées sur le dos
se déverrouillent le museau
avec du maquillage d'acteur
reçu par la poste
Et vogue la chique
au milieu des phrases crues
que l'on croyait perdue
avec les bottes et la gigue
des antiques maîtres-draveurs
Entre les fentes de l’écho plaintif
le vent sifflait déjà « couteaux vomis »
pour quelques voyelles de bave échappées,
pour si peu de voyageurs
de la déparlure
du cœur incendié
Parfois même le soleil
au-dessus des rizières
n'y pourra plus rien,
mais voici le kouac
mal entendu de la corneille
soudain comme un fruit lancé vif
au travers du destin
Sache-en pour la veille et l’oubli
plus de musique
éclisses, ruine-babines,
toujours vers l’Indre au New Spell
où miroite le goût
de se blouser en neuf!
Tirer du fouillis chapeau malin
un seul petit calvaire
de bout de papier
Traverser les lignes ventriloques,
les colonnes d’embruns
Et l'on s'en fout du mal de mer
à l'envers de l'aujourd'hui!
Le charbon de la nuit noire
se consume,
décharge la révolte
qui nous darda
sans avertissement
un soir de pluie
comme une crosse
de carabine
entre les dents!
La foudre, le souffre,
l’amadou
c'est écrit à la dactylo,
on dirait même au couteau de chasse
C'est dit pauvres bêtes
en pacage au bercail
sans boussole ni lumière
sans la noce de Cana
pour sortir par le hublot
des cabines de l'espace
C'est dit que nous irions
payer nos dettes
au poulailler d'Ozias Leduc
pic au loup, dévalant les coteaux
et tralala les épinettes…
Les poches remplies de bracelos,
de sable, de sucre, de crapauds,
de valets de carreau,
de trous de vie
Avec des chaudières d’étoiles coulantes,
un sac de bourgeons, une tige de rêves
abracadabrants
***
Au bord quai des écritures nomades,
il y a ce tas de syllabes indécidables
qui crépitent dans nos yeux d’aveugles,
de la suie incandescente
sur nos doigts amaigris
traçant dans la marge de l'invisible
les signes de la transe en danse
comme le disait la chorégraphe
aux cheveux d'ange
Restera en souffrance sur l'ardoise
quelques voyageries à crédit
dans les filets de nos bateaux
rompus par l'horizon
Et dans la chaux du creux de l’alphabet
nos bonshommes imaginaires,
roches lustrales,
paroles gravées,
je te le jure,
sur le flanc dénudé du Cap-à-Canifs
où nous sommes tous
entre les branches
venus
au monde.
16 décembre 2011
Québec Solidaire : l'essentiel combat contre les inégalités
Discours de clôture de Françoise David au 7e congrès de QS.
14 décembre 2011
La coopérative des Grands Rêves
Éric Proulx est un gars de par chez nous, natif de
Kingsbury les ardoises, canton de Melbourne, voisin direct d'Ely où se
trouve ma cambrousse.
Géographe de formation influencé par les travaux de Raoul Blanchard,
l'appel de la terre et le goût de travailler avec ses mains aimantent
le parcours du jeune Proulx qui n'a pas 25 ans lorsqu'il devient
fromager-artisan à Saint-Raymond-de-Portneuf sur la ferme Tourilli.
Le
talent n'attend pas le nombre des années : celui qu'on surnomme le
Chevalier de Tourilli remporte rapidement une tralée de prix pour la
qualité exceptionnelle de ses fromages de chèvre, dont la médaille de
bronze du Mérite agricole en 2007.
À la suite de
nombreux tracas, en décembre 2010 il doit toutefois « jeter la serviette
» et suspend pour un temps les activités de sa fromagerie.
S'il
ne prend plus pour l'instant ses chèvres par les cornes, son combat «
pour manger fier » n'en poursuit pas moins ses avancées à grandes
enjambées. Éric Proulx est en effet une espèce de Fred Fortin de
l'agriculture pour qui le vivre ensemble, voire l'avenir même de notre
nation ne peut pas se penser en dehors d'une activité paysanne
renouvelée et inspirante. En calquant l'organisation d'un joueur
américain majeur dans le bio, Éric a fondé La coopérative des Grands Rangs
qu'il préside. Cette coopérative vise à regrouper producteurs et
consommateurs, à rassembler au sens large ruraux et urbains, les «
rurbains », autour de l'idée de produire et consommer des produits
locaux de grande qualité à un prix abordable et selon les principes de
solidarité, de partage du savoir-faire et de réinvestissement dans le
milieu. Je vais personnellement devenir membre de la coop les Grands Rangs qui est ouverte à tous les citoyens.
On peut
entendre et voir Éric Proulx raconter son histoire, ses critiques du
conservatisme et ses rêves d'enracinement libre dans la vidéo tirée de
l'interview qu'il accordait à la Première chaîne de Radio-can dans le
cadre de l'émission du 12 décembre de Le 21e animée par Michel Lacombe.
08 décembre 2011
07 décembre 2011
06 décembre 2011
Le registre des larmes
Registre des larmes. Maudit chien de fusil! Ce jour-là, je m'en souviens que trop bien, j'étais super content, hyper high : j'avais organisé le dîner de Noël au bureau avec mon collègue Alain Brunet, pis on avait fait un tabac; j'avais joué de l'harmonica, Sylvain du sax. Mais une fois rentré à maison, peine extrême, noirceur totale, l'incompréhensible et cruel massacre de la Poly! Reviré bout pour bout. Des années plus tard, dans l’amphithéâtre de la même Poly, ma fille Sarah, ing., participait à la cérémonie de la prise du jonc. Ému au plus profond, j'ai pensé au deuil des parents des victimes qui n'auront jamais pu éprouver la fierté que je ressentais. Grappe de filles abattues à jamais dans nos mémoires blessées. Aujourd'hui, des centaines de femmes, dont des rescapées de la tuerie, se sont rendues manifester devant le Parlement à Ottawa pour dire à ce gouvernement de fausses couilles et de nuques rougies par la régression mentale que le projet d'abolition du registre des armes à feu est une erreur de jugement, que c'est une insulte pour la dignité la plus élémentaire. Bien humblement, je les appuie sans réserve. Comme disait le poète, honte, honte à ces élus (y incluant quelques dinosaures de l'Opposition) et aux sénateurs-marionnettes qui ont des taches de graisse sur la conscience!
05 décembre 2011
Victor Lévy Beaulieu au 21e
C'est en ce moment même sur Radio-can au 21e animé par Michel Lacombe. On peut visionner l'entrevue en tout temps sur le web-vidéo.
Parle des animaux, des mots, de la boisson du passé, de ses patientes recherches, de son prénom Lévy (gardien de troupeau) changé en Lévis à cause de l'antisémitisme en France, de l'importance de renouer sur le continent avec nos frères et nos sœurs de la diaspora canadienne-française et franco-américaine. Je vote pour!
Parle des animaux, des mots, de la boisson du passé, de ses patientes recherches, de son prénom Lévy (gardien de troupeau) changé en Lévis à cause de l'antisémitisme en France, de l'importance de renouer sur le continent avec nos frères et nos sœurs de la diaspora canadienne-française et franco-américaine. Je vote pour!
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