23 janvier 2014

Jardin de givre éphémère

Jardin de givre éphémère, égrené, et pourtant éternel, engageant, surtout lorsque l'on pense à Émile Nez Lit Gant. Aussi bien dire, comme Jean Royer, qu'on touche au pathétique, à la fracture.

D'où la déviation vers l'art et la beauté, pruine légère sur l'âme. Mais au fond, jamais le déni de la transformation de soi.

Devant une vitre jardinée de givre, l'enfant que j'étais en campagne n'y voyait que du feu, de la joie offerte gratuitement, un petit terrain de cahier de glace pour y faire ses griffes.









Photos J. Desmarais, 23 janvier 2014.


2 commentaires:

Anonyme a dit...

retenue cristalline
devant ces petits miroirs
diamants, je m'arrêterai là
Emilie Nelligan
ne pourrait que se gausser
et pour
Samuel Samuel
c'est à votre tour d'être plier de...
enfin l'amie serait elle un peu niaise !!!
Voyez ce qui pousse souvent
ce sont les coups de cœurs
aucun filtre et n'en retient
de façon très subjective
que les pavés d'émoi posés, de ceux qui vous foudroyent au passage
un peu fol je suis

Anneaux Nîmes

Jack a dit...

Mais non!