La finitude partagée qui nous habite le temps d'un permis temporaire de séjour... La solitude aussi. L'incertitude. Tout y est dit en mots simples et touchants de notre viscérale humanité.
« Je pars…
Tous mes arrangements sont prêts
j’ai même acheté une urne
pour y laisser ce que je ne puis apporter
je pars seule avec moi-même
et un billet pour l’aller seulement
aucun retour possible
Tous mes arrangements sont prêts
j’ai même acheté une urne
pour y laisser ce que je ne puis apporter
je pars seule avec moi-même
et un billet pour l’aller seulement
aucun retour possible
Ma destination m’est inconnue
j’apprécie ce côté flou du voyage
je pars nue comme je suis arrivée
vous abandonnant tout ce que je possède
ou croyais posséder
je largue tous les regrets les rancunes et les guerres
je me veux légère pour voyager
J’ignore l’heure de mon départ
mais on vous avisera dès que je serai partie
je ne sais pas ce qui m’attend
au-delà de l’embarquement
si j’y rencontrerai déjà des gens
des gens déjà connus
à mon point d’arrivée
j’apprécie ce côté flou du voyage
je pars nue comme je suis arrivée
vous abandonnant tout ce que je possède
ou croyais posséder
je largue tous les regrets les rancunes et les guerres
je me veux légère pour voyager
J’ignore l’heure de mon départ
mais on vous avisera dès que je serai partie
je ne sais pas ce qui m’attend
au-delà de l’embarquement
si j’y rencontrerai déjà des gens
des gens déjà connus
à mon point d’arrivée
Je pars sans carte
la mort comme sherpa pour me guider
dans ces régions où tout s’ignore
à l’aventure comme ces fous de l’Everest
qui tronque leur vie pour un brin de gloire
je pars raccrocher ma mémoire
à la porte du temps
sans savoir où je vais
sans savoir qui m’appelle
du sommet de quelque chose
ou bien du néant »
- Paule Doyon, 9 septembre 2015
la mort comme sherpa pour me guider
dans ces régions où tout s’ignore
à l’aventure comme ces fous de l’Everest
qui tronque leur vie pour un brin de gloire
je pars raccrocher ma mémoire
à la porte du temps
sans savoir où je vais
sans savoir qui m’appelle
du sommet de quelque chose
ou bien du néant »
- Paule Doyon, 9 septembre 2015
2 commentaires:
Pour qui peut la voir venir
sans dictact imposé par je ne sais
quelle barbarie
cette ultime randonnée
semble sereine vers l'inconnu
d'acceptation mais surtout encore de
désir d'y gouter, dernière touche de complétude
celui de ne pas interrompre le mouvement d'une vie
de la VIE
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Anneaux Nîmes
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