«Je sais qui je suis. Je sais qui je suis!»
Merci, Gilles Carle, de l'Hexagone à Oka.
Mes sympathies à Chloé.
Photo Jacques Desmarais |
Monsieur Sergio Velez Camhi
Consul général de Cuba à Montréal
Monsieur le Consul,
J'ai une grande admiration pour le peuple cubain et j'ai été membre durant plusieurs années du Carrefour d'amitié Québec-Cuba. À ma manière, j'ai soutenu ces derniers mois le projet d'un «Cubec » libre!
Je suis également un blogueur et j'écris le plus librement possible dans le respect de la diversité des opinions sans pour autant penser que tout se vaut dans le domaine des idées. Le dialogue, je le crois, s'est enrichi de la popularité et de la diversité des écrits sur les blogs du monde entier.
Permettez-moi de vous exprimer mes plus vives inquiétudes après avoir lu ce matin dans le site du journal Le Monde, puis dans plusieurs autres médias que Yoani Sanchez, une blogueuse de Cuba,a pu être frappée et détenue le 6 novembre dernier à La Havane par des policiers en civil.
http://mobile.lemonde.fr/depeche/40846067.html
http://committeetoprotectbloggers.org/2009/11/07/blogger-yoani-sanchez-briefly-detained/
http://www.desdecuba.com/generationy/?p=1123#comments
Vous remerciant à l'avance, Monsieur le Consul, de votre bienveillante attention,
Jacques Desmarais, Montréal
CC Yoani Sanchez - yoani.sanchez@gmail.com
Train de Nuit - http://jack-jackyboy.blogspot.com/
La pièce
Les sorcières de Salem a été écrite en 1952, en pleine guerre froide, à un moment où sévissait aux États-Unis une véritable « chasse aux sorcières », traque anti-communiste initiée par le sénateur Joseph McCarthy. Le climat de suspicion qu’instaure le maccarthysme touche tous les milieux de la gauche américaine et produit un énorme impact sur la société artistique de l’époque. Une liste noire d’artistes est créée et des intellectuels et créateurs comme Bertolt Brecht, Charlie Chaplin ou Orson Welles sont contraints de quitter les États-Unis. Arthur Miller figurait sur cette liste.
Les sorcières de Salem fait partie des œuvres majeures de la littérature américaine. Prenant pour base l'authentique procès et la pendaison de prétendues sorcières dans la ville de Salem (Salem Village, aujourd’hui Danvers) dans le Massachusetts en 1692, Arthur Miller compose une allégorie de la société dans laquelle il vit. Il crée un texte universel rappelant que la frontière entre raison et folie, justice et fanatisme, peur et haine, peut être facilement franchie.
L’histoire :
En 1692, un vent de panique envahit Salem, un village puritain du Massachusetts. Lorsqu’une nuit, un révérend surprend sa nièce, sa fille et d’autres jeunes filles dansant dans les bois, les rumeurs de rites sataniques inondent la petite communauté. Dès lors, le village tout entier se lance corps et âme dans la chasse aux sorcières. L'hystérie collective est en marche, et rien ne pourra l'arrêter.
Arthur Miller : auteur
Né à New York en 1915, Arthur Miller compte parmi les auteurs dramatiques américains majeurs du XXe siècle. Marqué par l’insécurité de la Grande Dépression de 1929 et par l’Holocauste, il a produit un théâtre vigoureux où il réexamine le problème de la responsabilité sociale. Inquiété pendant le maccarthysme, il s’est signalé par son attitude courageuse devant la Commission des activités antiaméricaines. Sa pièce la plus connue, portée à l’écran comme la plupart de ses œuvres, est Mort d’un commis voyageur (Death of a Salesman, 1949). On peut citer encore Ils étaient tous mes fils (All My Sons, 1947), Vu du pont (A View From the Bridge, 1955), Les Désaxés (The Misfits, 1961) écrit pour sa femme Marilyn Monroe, Après la Chute (After the Fall, 1962), Incident at Vichy (1965) et The Price (1968). Miller affectionne porter à la scène des expériences traumatisantes qui désarçonnent l'individu et remettent en question son identité et sa relation à autrui, entrainant souvent sa chute.
Patrice Sauvé : metteur en scène
Reconnu pour son travail de réalisateur à la télévision et au cinéma, entre autres, à travers les émissions La vie, la vie, Grande Ourse et Ciao Bella, les films Cheech et La clé des possibles, Patrice Sauvé poursuit cet automne à l’ÉNT sa découverte de nouveaux modes d’expression narrative.
Après avoir conçu l’exposition Passengers \ Passagers à Québec en 2008, il signe, avec Les sorcières de Salem, sa première mise en scène au théâtre.
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Les exercices publics des finissants sont une tradition, un rite de passage. Tout ce qui se déroule sur scène et en coulisses relève du travail des étudiants de l'ÉNT, habilement dirigés par des metteurs en scène de renom qui les guident à travers toutes les étapes de la création.
Les sorcières de Salem
Mise en scène Patrice Sauvé
Avec
Équipe de conception et de production Sylvain Béland (conception sonore), Cynthia Bouchard-Gosselin (assistance à la mise en scène et régie), Maude Bêty (direction de production), Laurence Mongeau (décor), Guillaume Simard (direction technique), Mylène Chabrol (costumes), Marie-Aube St-Amant Duplessis (conception des éclairages).
Du mardi 3 au samedi 7 novembre 2009 à 20 h et le dimanche 8 novembre 2009 à 15 h
Salle Ludger-Duvernay :: Monument-National (1182, boul. Saint-Laurent – métro Saint-Laurent)
Coût du billet : 9 $ - Réservations : 514 871-2224
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SOURCE : Maureen Veilly // Communications ÉNT-NTS
Patrice Sauvé à C'est bien meilleur le matin, 4/11/09