31 mars 2009
Viva Cubec libre!
La capitale de Cubec, c'est Rhum!
« Des putains meurtrières »
30 mars 2009
Beyond Here Lies Nothin'.
Disponible gratos depuis minuit, pour un jour seulement, j'ai télé-chargé la toune Beyond Here Lies Nothin'...
Wow! Passé la journée avec ÇA dans les oreilles.
Trop fort, comme a dit Françoys!
ll y a des cuivres là-dessus! Jamais je n'avais entendu Dylan & trompette! Et comme annoncé, il y a de l'accordéon, de la B3 dans les entournures, des coups de caisse claire pour hanches allumées dans quelque vieux club du Sud!
Pis des quétarres électriques à la presque Santana!!!
Pis c'est toujours une histoire de pretty baby.
You're the only love I've ever known
Just as long as you stay with me
The whole world is my throne
Beyond here lies nothin'
Nothin' we can call our own
Watch out!! Dylan est en voix.
Ça va grimper number one, j'en suis sûr!
28 mars 2009
Beirut à Montréal avec un sourire du dimanche!
C'est ben l'fun. Mais je serai à Avignon cette semaine là!
Or, sont jeunes! Ils vont revenir. Ils ont fait la Sala Rosa en 2007, le Théâtre National en décembre 2005...
A Sunday Smile
All I want is the best for our lives my dear,
and you know my wishes are sincere.
Whats to say for the days I cannot bare.
A Sunday smile you (we?) wore it for a while.
A Sunday mile (ou That cimetery mile? ) we paused and sang.
A Sunday smile you (we?) wore it for a while.
A Sunday smile and we felt true. (and)
We burnt to the ground
left a view to admire
with buildings inside church of white.
We burnt to the ground left a grave to admire.
And as we reach for the sky, reach the church of white.
A Sunday smile you (we ?) wore it for a while.
A Sunday mile (That cimetery mile? ) we paused and sang.
A Sunday smile you (we?) wore it for a while.
A Sunday mile ((That cimetery mile? ) we paused and sang.
A Sunday smile and we felt true. (and)
Discographie
27 mars 2009
Le sel d'Hénault - Touffeur du printemps
et la touffeur du printemps,
n’est-ce pas une grande aventure ?
Gilles Hénault
Signaux pour les voyants
Allégories IV
1943
Photo : Josée Lambert
PÂTÉ CHINOIS (sans catch up)
Le copiage/collage Gilles Hénault
qui font les délices du cœur de nos nuits...blanches.
Fantôme …d’opéra tragique (emprunté à l'auteur) ;-)
L’orbe des passions
La chute des plus frais désirs
L’enthousiasme neuf de mon rêve ancien
Le survol plané de paroles empennées qui vont droit au cœur
Les plus amples métamorphoses
Le virus des grandes profondeurs
Les vertes espérances des cœurs adolescents
Les pirateries les plus cruelles
La conflagration des robes de l’égoïsme
Le silence en parasol
Les quatre vents du délire
Les débâcles d’énigmes
La tristesse de cinq heures du soir en novembre
Dans l’antre de la vie close
Les regards oxydés de l’occident
Miracles des yeux mariés au monde
Le désir tisse sa toile
Dans le miroir du regard
Dans la profondeur des mots retenus
Les grandes mains closes
Les doigts emmêlés dans une confidence
Les pieds nus dans la glace fondante
La grande marée solennelle des orgasmes
Sous un arbre au seul tronc impérissable
Les mots blessés qui faussent le vol de la parole
La lente pulsation - résurrection des sèves
Les pensées en fleurs
Le dahlia bleu de l’espoir
Cette grande rumeur végétale
Je marche dans la mémoire des chrysanthèmes
Frêle insecte frère debout dans le soleil
Comme une voix d’arbre
Un signe de la main
Un seul mot innommable
Floraison des voyages délétères
Pour la pêche de l’aube
Sur la grève du temps
La serrure des saisons
Au long du vaigrage
Comédiens fantômes
Marionnettes invisibles
Épouvantail à moineaux
Peuple d’ombres
Sorciers de tribu
Fœtus à barbe
Vieux mystères et jeunes merveilles
Sans le manteau de bruit qui tisse le passage des trains
La clé des chants
Les soirs garance
Les aubes fondantes
Les fleurs de mémoire
Sous l’orgueil congelé du silence
La liberté des icebergs
Les pensers soleilleux
Le reflet polychrome du pétrole sur l’eau
La transparence des poissons lumineux et aveugles
L’acier des secrètes armes
Dans la rue Isabelle
Sous la voussure du ciel
La prochaine conjonction des regards
L’œil tournant des phares
Sous l’arcade du froid
Dans le marais salant de nos larmes
Vers la tendresse des soirs violacés
Dans ce monde où le rouge crie tué par la détresse mauve
La théophanie des cristaux
La bulle d’air du mot amour
Les astérisques d’ivoire
Les semailles de froidure
Le brouillon de planètes
La dalle d’aubes fondantes
Le vent de mars cette année n’a pas renversé les sabliers de mémoire.
L’écriture des allées et venues, des pas entrelacés sur le quadrillé des rues métropolitaines
en (a) dit plus long que tous les poèmes sur la texture de mon être.
Par-dessus le tintamarre des trains et des trams s’entendait le tam tam de mon sang,
(mais) avant ce jour, des silences innombrables battront de l’aile.
Depuis l’enfance alifère
Mes textes préférés :
Bordeaux-sur-bagne
Avec le feu, avec le vin
Gaspésie
Défense de toucher
L’enfant prodigue
No man’s land
Bestiaire
Saga
L’invention du feu
Exil
Fusée
Créole
Sémaphore III – XI – XII
Je l’ai bercée toute la nuit 1.
Fraternels
Le spectacle continue
Amazone
Saisons II
Abstraction trop lisible (que j’aimerais bien dessiner)
Miroir transparent.
Référence : Signaux pour les voyants, Typo, 1994
26 mars 2009
Poésie de la terre
« Sentir, écouter, percevoir, ne rien savoir est le début d'écrire. »
- Jean-Marc Lafrenière*, St-Ferdinand, P.Q.
« pierres à voix », alphabet patient des arbres qui abrille jusqu'aux racines, en cas de gel, les rêves de nos oiseaux moqueurs, sans oublier le vent, son appétit, le fond de l'air dans nos regards, remise trouée des étoiles sans fil, chemise rapiécée des mots grandeur nature, sagesse des mains qui traversent l'horizon en nous faisant signe parmi les crickets, magistrales beautés en sillons dans nos petits casseaux de silence...
Ballades et prières et prairies du Jour de l'An à l'année longue. Le paradis avant la fin de ce jour en stylo-bille rural. Et surtout, cette tasse de vin qui nous attend au détour d'un rang de troubadours et de Fanfare pour pour...
* Bibliographie :
Pour en finir avec la mort, Légitime démence, 1990
L'Autre versant, Chemins de plume, 2005
La nuit des gueux, collectif, La plume libre, 2006
Photomaton, collectif, En.ligne.Édition, 2006
Parce que, Chemins de plume, 2007
Manquablement, Chemins de plume, 2009
Photo : jd.
25 mars 2009
L'Hôtel le Dauphin, roman
Les hôtels sont comme les trains : on passe devant intrigué, ou bien on ose entrer au grill pour voir, pour nouer connaissance subrepticement avec une inconnue qui a le goût de fumer et à qui on lance ad libitum des bouts de phrases allumées du genre : « Je vivrai l'amour des autres ».
Et cela vous donne envie d'écrire jusqu'au fin fond de votre estomac.
Ça m'a subitement pogné tout à l'heure en rentrant du bureau. Faisait doux. Ciel étoilé. Passé 21 heures. Faut-il être marteau travailler de même! Casser ses vacances en deux pour l'honneur sauf de la job bien faite! Malade au cube! À ne pas raconter à mes amis français pour qui les vacances, c'est sacré.
Au lieu de monter vers McGill comme à l'accoutumée, j'ai piqué par Belmont en direction du stand à hot dogs italien « Chien chaud Victoire », - meilleur que le Pool Room -, sur la Côte du Beaver Hall. La boutique était fermée, évidemment. C'ta juste pour le kik. Je n'avais pas si faim que ça malgré que j'eus passé par-dessus le dîner. France m'a donné un quartier de pamplemousse en après-midi. Le fruit de nos amours, que j'ai dit. C'est très bien comme ça. Je suis habitué de jeûner. D'autant que ces temps-ci, je carbure à l'eau d'érable, ma potion magique.
J'ai continué à marcher vers le Palais des Congrès, pointant vers Guy-Favreau. Puis là, à l'ombre de la belle enseigne de l'Hôtel le Dauphin, alors que les alentours sur De Bleury sont déserts et sombres à cette heure du soir, j'ai subito presto entendu la voix d'un narrateur ouvrant la première ligne du récit vierge :
« À cette époque, il y a longtemps que je n'avais pas été avec une femme. »
Roman d'amour, d'alcool, de musique country revirant la ville à l'envers avec une fille d'Ahuntsic très jolie, Karou, mais paumée à l'os, une habituée « distinguée » de l'Hôtel le Dauphin avec ses entrées chez Toqué et qui va mêler les cartes en pas pour rire dans les petites affaires du quartier chinois adjacent. Le narrateur s'étant aventuré au-delà de la naïveté en aura long à dire, et plus long encore à cacher. Il y a aura mort d'homme dans un Montréal en apparence si french lousy city!.
24 mars 2009
Bayer aux corneilles
Le temps s’abeausit. Les corneilles sont revenues en masse du Mexique. J’ai traversé l’autre samedi en cambrousse le jardin un peu bouetteux, bordé de pieds de lin séchés. En catimini, un vert prime était en train de faire un rond éclatant autour des fleurs guimauves. Les corneilles, je les ai écoutées cet après-midi un bon quinze minutes en fermant les yeux. J’ai failli m’endormir au soleil sur un banc du parc Maisonneuve avec Lucky couché dessous. Je me suis dit que ce ciel printanier était un drôle de grimoire sonore et que cela chatouillerait les oreilles pointues d’un étranger de passage dans nos parages. Si tu pousses des petits cris furtifs pas trop baveux là où perche la noiraude bleue, il se peut qu’elle te réponde dans ta langue. Elle est polyglotte, la corneille, c’est-à-dire qu’elle est capable d’imiter le cri des autres animaux. Mais avant tout, une corneille craille. Et ça emplit le ciel.
Photo : Indydan (son travail photo est magistral).
22 mars 2009
À ciel ouvert
À ciel ouvert
Cela nous importe.
Même quand les mots trébuchent du nid,
le père oiseau aime que ses enfants volent.
J'imagine que le sourcier tellurique en lui
ne se laisse pas entortiller par les débris jonchant le sol
ni par les couches épaisses de la surdité successive
qui feront mourir les envies
avant que tombe le nuit.
La nuit n'est jamais seule puisque nous rêvons.
Puisque le sommeil nous manque.
Puisque le chien jappe.
Il trouvera les brindilles de source qui mènent au puits.
Ou bien, d'autres après lui.
Cela nous importe.
Nos enfants sont tous les enfants.
Reste donc les éclairs inattendus
qui écorniflent les bancs d'outardes,
l'écho-graphie dans l'humus des pistes
en train de recomposer les balades des étés passés.
Reste les rayons XYZ de nos échardes
et les lions d'or dans le magasin de touches de miel de la poésie.
« Si nos vives pensées ont engendré des dieux,
Et comme les rayons des étoiles qui meurent
Continuent de couler dans la nuit, et demeurent,
Je vis dans le Présent et pense à l'Avenir.
Je vis deux fois ma vie et ne sais pas mourir.
Frères! telle est ma foi dans l'humaine science
Et tel est mon espoir en notre délivrance. »
- Gilles Hénault, Chant Premier, Signaux pour les voyants.
Photo : jd.
20 mars 2009
Dégel, oui le dégel "et ses violentes césures"
À présent, je touche à mon premier long weekend depuis des lunes. On va les avoir les Anglais!
Je suis passé à l'Échange, à un jet de pierre du Café, prendre quatre billets pour Symfolium. C'est cool l'Échange. Les bonnes vieilles plages de Solidaritude se succédaient alors que je sarclais dans les rayons.
J'ai cherché sans succès Les Petits Chevals Amoureux. J'ai trouvé par contre les Signaux de Gilles Hénault à 3,50 $. C'est ce que l'Ange des livres avait à me souffler. Il y a quelques années, j'ai refilé en cadeau mon exemplaire à Madame Balance. Avoir à nouveau ce recueil sous la main, ce grand phare intérieur et solidaire, cette grand' roue que je place au-dessus de tout me fait un vif plaisir.
D'autant que Fantôme m'a annoncé à venir un pâté chinois de Signaux pour les voyants.
Créole est particulièrement à mon goût :
Carnets pelés 25 - Analepses et autres signes avant-coureurs
Dessin : Adalbert Stifter
18 mars 2009
Go Rimbaud! Go!
« Moi, je voulais trouver la mélodie ultime. Je la cherche toujours d'ailleurs. »
- Nicolas Sirkis
Un homme assis dans un couloir
À l'enfantillage
Moi je n'aime pas les amoureux
Et Dieu créa les mêmes
Essuie-toi les mains sales
Juxtaposées
A l'arrière du passé
Je nage et je dégage
Comme un roi
Comme un refusé je suis parti
Je suis un voyage qui me rendra mon naufrage
Dans le brouillard je rencontrerai la reine des pluies
Et toutes ces histoires pourront éclairer mes nuits (...)
Et toutes ses histoires pourront éclairer mes nuits.
(Nicola Sirkis -Suzanne Combeaud/Nicola Sirkis-Olivier Gérard)
16 mars 2009
14 mars 2009
Miss Forturne
avec des mots drus en crachat
qui se salissent en pointillé dans la poussière des vieilles lettres
une douleur capitale qui déchire le papier, ma mère
avec du négrillon de chagrin dans le dos
le poète écrit mais n’écrit plus avec des pierres au dieu Leilah :
« Mes affaires ne vont pas si mal, dit-il, sauf que là
Je n'ai même jamais connu quelqu'un qui s'ennuyât
autant par les soirs bleus d'été, liqueurs, cotonnades,
soieries, vierges nues couleur café,
mais encore les souvenirs bariolés
des tilleuls et des promenades... »
Comme un soir de nulle part ailleurs
Je ne sais pas si comme moi, mon chien et mon chat vous vous promenâtes au clair de la lune en ce vendredi soir du treize mars, mais elle était sans contredit saisissante, envahissante, remuante, grosse torche avec son teint blanchâtre se mirant sur la glace en fragments aux abords des maisons vers Hochelaga. Mais je dirais : la lune de profil semblait dans la lune. Elle s'ennuie peut-être à l'école de la nuit et regarde comme ça, au loin, par la fenêtre, les signes avant-coureurs du printemps.
Reprise.
12 mars 2009
Elle se laissait caresser
laissant des jaunets sur la nappe blanche
posée là, sur l’herbe, avec des plis
Des petits ronds de paille dépareillés
parmi les marguerites et les trèfles,
les miettes de pain éparpillées
Comment faire pour étirer
ce dimanche après-midi
à l’Île Ste-Hélène?
Les taches de son sur ses joues
comme un essaim de soleils picotés,
sa tête sur mes genoux
elle se laissait caresser.
10 mars 2009
09 mars 2009
La roche qui roule
ROCKING THE WORLD
Stadium full of
screaming teens
Hot young things
in cut-off jeans
You're on the front
Page of magazines
And you find yourself...
Driving the media machine
a hot shot
on the social scene
This reality
was once just a dream
Status whore
such a libertine
When you find yourself...
In the back seat of limousines (o sounds like go)
Everywhere you go...
it always seems as though...
Everybody knows
your face and name...
They call you a rock n' roller
Because you're
rocking the world
You're stopping traffic
Without crossing streets
smiling face
On everyone you meet
full house
With no empty seats
People pay you money
Just to hear you speak
Everywhere you go...
it always seems as though...
Everybody knows
your face, your name
They call you a rock n' roller
Because you're
rocking the world
rocking the world
Paroles :Tom Jensen
Musique : Lai
Musiciens :Lai
Vidéo :Lai
http://ca.youtube.com/user/poemsbytom
Slam de mars : et ça cool dans les boquettes
Noticias
9 mars 2009
07 mars 2009
Whiskey & Me
La version de Whiskey tout seul.
Caméra : Noémie
06 mars 2009
Boire cubec ! Lettre à mes amis fous de Cuba
Bonjour,
Lors d'un débat avec Hilary Clinton, Obama ajoutait qu'il était d'accord pour entreprendre sans préalable des discussions avec le régime communiste. Cependant, il était très important à ses yeux « que ces dirigeants aient un programme prévoyant la libération des prisonniers politiques et la liberté de la presse ». (http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2008/02/21/009-presidentielles-debat-texas.shtml).
Mais que sera la réponse des Castro et de l'appareil militaire qui carburent à la crainte de l'envahisseur usa depuis 40 ans? Les récentes «Réflexions» de Fidel sur la «virginité politique perdue » de Barak Obama ne favorisent certainement pas le changement de perspective. ( http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/02/09/barack-obama-et-cuba-du-conflit-au-dialogue-par-jean-michel-caroit_1152711_3232.html).
Puis, on ira avec plaisir au Lion d'Or, le 1er avril, pour le Cabaret révolutionnaire du Symfolium 2009 que vous êtes en train de mijoter. Le programme s'annonce d'ailleurs des plus dangereux, davantage que celui des Plaintes d'Abraham, avec, entre autres, Vic Vogel (un amant de Cuba) et Pag, Amir Khadir, Francine Lalonde (ma députée) !
à l'occasion du 50e anniversaire de leur révolution.
Photo de l'affiche des frères Castro : jd
Photos des affiches du Symfollium : Valéry.
04 mars 2009
En attendant Whiskey & Me, voici Bob et Willie!
Living on the road my friend was gonna keep you free and clean
Now you were your skin like iron and your breath's as hard as kerosene
You weren't your mama's only boy but her favorite one it seems
She began to cry when you said goodbye and sank into your dreams
Poncho was a bandit boy his horse was fast as polished steel
He wore his gun outside his pants for all the honest world to feel
Poncho met his match you know on the deserts down in Mexico
Nobody heard his dyin' words ah but that's the way it goes
All the Federals say they could've had him any day
We only let him slip away out of kindness I suppose
Lefty he can't sing the blues all night long like he used to
The dust that Poncho bit down south ended up in Lefty's mouth
Day they laid poor Poncho low Lefty split for Ohio
Where he got the bread to go there ain't nobody knows
All the Federals say they could've had him any day
We only let him slip away out of kindness I suppose
[ guitar ]
The poets tell how Poncho fell and Lefty's living in a cheap hotel
The desert's quiet and Cleveland's cold and so the story ends we're told
Poncho needs your prayers it's true but save a few for Lefty too
He only did what he had to do and now he's growing old
(All the Federals say they could've had him any day)
We only let him slip away out of kindness I suppose
A few Federals say could've had him any day
We only let him go so long out of kindness I suppose
03 mars 2009
Ensauvagement
« La nuit est tellement claire,qu'on voit le chemin dans le
bois »
- J.F. Lamothe, Tiguidou pack-sac
« Par-dessus les bois, par-dessus les champs
Un oiseau rouge, un oiseau blanc
Par-dessus les bois, par-dessus les champs
Un oiseau rouge, un oiseau blanc, un oiseau-lyre (...) »
- Gilles Vigneault, Le grand cerf-volant
« Nègre blanc d'Amérique, la partie rouge en moi me sert de bivouac (...) Quand il meurt, l'homme rouge n'a plus d'endroit où aller. (...) Il est difficile de m'imaginer n'existant plus nulle part. Même les flocons qui tombent et fondent se reforment en boue, en herbe fraîche, en terre sèche. Vivre et mourir pour revenir vivre (...) Je ne sais plus trop qui je suis. Rouge au-dedans, blanc au dehors, je serai toujours la mauvaise pomme du panier. Les nuits se changent en jours et les jours en nuits mais les semaines se ressemblent. (...) Dans le tonnerre des minutes, les secondes passent comme un éclair. Le côté rouge en moi ne passe pas son temps à prier. Il a trop de respect pour le dieu du sommeil, celui du rêve ou du repos. »
- Jean-Marc La Frenière, l'âme des chamans (extraits).